ENSEIGNEMENT - Des chiffres qui donnent froid dans le dos,
malgré une progression continue dans le domaine depuis une dizaine
d'années. Selon le Haut commissariat au plan (HCP), le Maroc comptait en
2014 8,6 millions d'analphabètes sur 33,8 millions d’habitants, contre
10,2 millions en 2004, soit 32% de la population. Comment éradiquer le
phénomène? C'est l'une des questions posées au ministre délégué auprès
du ministre de l'Education nationale et de la formation, Khalid
Berjaoui, mardi lors de la séance des questions orales à la chambre des représentants.
Et selon le ministre haraki, les programmes gouvernementaux de lutte contre l'analphabétisme visent à alphabétiser 1,2 millions de Marocains par an. Selon lui, le programme piloté par l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme (ANLCA) donne la priorité aux jeunes qui ont entre 15 et 34 ans. Le programme d'alphabétisation donne également la priorité aux zones rurales et semi-urbaines, pour ainsi former la population active illettrée et non formée, a ajouté Khalid Berjaoui.
En attendant, malgré les divers programmes mis en place au cours des dix dernières années, l’analphabétisme touche encore une grande partie de la population marocaine. Et avec un taux d’analphabétisme de 41,9%, ce sont surtout les femmes qui en souffrent, notamment dans les campagnes.
Des disparités qui trouvent leur origine dans "les pratiques et conceptions culturelles des familles, surtout en milieu rural, qui accordent peu d’importance à l’éducation des petites filles et préfèrent qu’elles arrêtent précocement l’école sans avoir acquis les compétences de base et ce, pour rester à la maison, aider aux tâches ménagères et se marier dès que l’occasion se présente", selon Mounia Benchekroun, experte sur les questions d'éducation.
Et selon le ministre haraki, les programmes gouvernementaux de lutte contre l'analphabétisme visent à alphabétiser 1,2 millions de Marocains par an. Selon lui, le programme piloté par l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme (ANLCA) donne la priorité aux jeunes qui ont entre 15 et 34 ans. Le programme d'alphabétisation donne également la priorité aux zones rurales et semi-urbaines, pour ainsi former la population active illettrée et non formée, a ajouté Khalid Berjaoui.
En attendant, malgré les divers programmes mis en place au cours des dix dernières années, l’analphabétisme touche encore une grande partie de la population marocaine. Et avec un taux d’analphabétisme de 41,9%, ce sont surtout les femmes qui en souffrent, notamment dans les campagnes.
Des disparités qui trouvent leur origine dans "les pratiques et conceptions culturelles des familles, surtout en milieu rural, qui accordent peu d’importance à l’éducation des petites filles et préfèrent qu’elles arrêtent précocement l’école sans avoir acquis les compétences de base et ce, pour rester à la maison, aider aux tâches ménagères et se marier dès que l’occasion se présente", selon Mounia Benchekroun, experte sur les questions d'éducation.
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