A la veille du mois sacré de Ramadan, le Mouvement alternatif pour
les libertés individuelles (MALI) a de nouveau appelé sur sa page
Facebook à l’abrogation de l’article 222 du code pénal marocain, lequel
article interdit aux Marocains de confession musulmane de manger en
public pendant le temps du Ramadan.
Pour les militants de ce mouvement, il ne s’agit pas d’un appel au non respect du mois de Ramadan ou à la non-observance du jeûne, mais plutôt de défendre un principe de liberté individuelle et de conscience.
« Non, nous n’appelons pas à ce que les gens mangent en public. Nous demandons l’abrogation de l’article 222 (…), nous appelons à la liberté de conscience », écrit Ibtissam Lachgar, une militante du mouvement, sur la page Facebook du groupe.
Selon l’article 222 du code pénal «celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du Ramadan, sans motif admis par cette religion, est « puni de l’emprisonnement » d’un à six mois, ainsi que d’une amende.
En réaction à ceux qui les accusent de non respect de l’Islam et d’offense à l’égard des musulmans, les militants du mouvement répliquent qu’ils comptent dans leurs rangs des personnes qui jeunent.
Au mois de Ramadan 2009, le mouvement avait annoncé un pique-nique dans une forêt proche de la ville de Mohammedia avec repas durant cette journée. Cependant, dès leur arrivée par le train pour le pique-nique, les membres du groupe ont été interceptés par les policiers qui les ont obligé à remonter dans des trains quittant cette gare.
Pour les militants de ce mouvement, il ne s’agit pas d’un appel au non respect du mois de Ramadan ou à la non-observance du jeûne, mais plutôt de défendre un principe de liberté individuelle et de conscience.
« Non, nous n’appelons pas à ce que les gens mangent en public. Nous demandons l’abrogation de l’article 222 (…), nous appelons à la liberté de conscience », écrit Ibtissam Lachgar, une militante du mouvement, sur la page Facebook du groupe.
Selon l’article 222 du code pénal «celui qui, notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du Ramadan, sans motif admis par cette religion, est « puni de l’emprisonnement » d’un à six mois, ainsi que d’une amende.
En réaction à ceux qui les accusent de non respect de l’Islam et d’offense à l’égard des musulmans, les militants du mouvement répliquent qu’ils comptent dans leurs rangs des personnes qui jeunent.
Au mois de Ramadan 2009, le mouvement avait annoncé un pique-nique dans une forêt proche de la ville de Mohammedia avec repas durant cette journée. Cependant, dès leur arrivée par le train pour le pique-nique, les membres du groupe ont été interceptés par les policiers qui les ont obligé à remonter dans des trains quittant cette gare.
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