Le Front Polisario a salué la position constante de l'Union
africaine (UA) en faveur de la décolonisation du Sahara occidental,
dernière colonie en Afrique, a rapporté, lundi dernier, l'agence de
presse sahraouie SPS.
Le secrétariat national du Front Polisario a salué la position de l'UA, partenaire de l'ONU dans l'élaboration et la mise en place du plan de règlement du conflit du Sahara occidental et son accompagnement pour la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, indique un communiqué du Polisario, à l'issue de sa deuxième session ordinaire, tenue dimanche sous la présidence du Premier ministre sahraoui, Abdelkhader Taleb Oumar.
La position de l'UA a été réaffirmée par Joaquim Alberto Chissano, envoyé spécial de l'Union pour le Sahara occidental, lors d'une récente réunion avec les membres du Conseil de sécurité. Malgré les tentatives de Rabat d'empêcher l'UA de s'exprimer sur le dossier sahraoui, l'organisation panafricaine a fait entendre sa voix par M. Chissano. L'UA a dénoncé la signature par le Maroc d'accords avec d'autres États en incluant le territoire occupé du Sahara occidental, appelant «tous les États concernés» à «s'abstenir de conclure tout accord qui serait contraire à la souveraineté permanente du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles». Le Front Polisario a également exprimé sa gratitude au mouvement de solidarité avec la cause sahraouie partout dans le monde pour son soutien et sa solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance. D’autre part, des membres de l’intergroupe pour la liberté du Sahara occidental constitué dans le Parlement de Gallice (Espagne), empêchés d’entrer à Laâyoun (territoires sahraouis occupés) et expulsés par les autorités marocaines, ont dénoncé dans une lettre envoyée au Conseil de sécurité des Nations unies «l’attitude marocaine à leur égard», ont rapporté, hier, les médias espagnols. Les cinq parlementaires appartenant à divers partis politiques espagnols ont indiqué, dans une conférence de presse, que cette lettre sera également envoyée au Parlement européen et au gouvernement espagnol afin d’expliquer les raisons de ce voyage dont le but était «d’observer de près la situation dans laquelle vit la population sahraouie et notamment dans le domaine du respect des droits de l’homme», a-t-on ajouté de mêmes sources. Tout en qualifiant cette attitude marocaine de «grave», le député Monset Prado a souligné que «le territoire de Laâyoun fonctionne comme une prison, et où les droits de l’homme sont violés quotidiennement». Pour ce parlementaire espagnol, le fait d’empêcher la délégation de rentrer à la ville de Laâyoun signifie que «les autorités marocaines ont beaucoup à cacher».
Le secrétariat national du Front Polisario a salué la position de l'UA, partenaire de l'ONU dans l'élaboration et la mise en place du plan de règlement du conflit du Sahara occidental et son accompagnement pour la décolonisation de la dernière colonie en Afrique, indique un communiqué du Polisario, à l'issue de sa deuxième session ordinaire, tenue dimanche sous la présidence du Premier ministre sahraoui, Abdelkhader Taleb Oumar.
La position de l'UA a été réaffirmée par Joaquim Alberto Chissano, envoyé spécial de l'Union pour le Sahara occidental, lors d'une récente réunion avec les membres du Conseil de sécurité. Malgré les tentatives de Rabat d'empêcher l'UA de s'exprimer sur le dossier sahraoui, l'organisation panafricaine a fait entendre sa voix par M. Chissano. L'UA a dénoncé la signature par le Maroc d'accords avec d'autres États en incluant le territoire occupé du Sahara occidental, appelant «tous les États concernés» à «s'abstenir de conclure tout accord qui serait contraire à la souveraineté permanente du peuple sahraoui sur ses ressources naturelles». Le Front Polisario a également exprimé sa gratitude au mouvement de solidarité avec la cause sahraouie partout dans le monde pour son soutien et sa solidarité avec la lutte du peuple sahraoui pour la liberté et l'indépendance. D’autre part, des membres de l’intergroupe pour la liberté du Sahara occidental constitué dans le Parlement de Gallice (Espagne), empêchés d’entrer à Laâyoun (territoires sahraouis occupés) et expulsés par les autorités marocaines, ont dénoncé dans une lettre envoyée au Conseil de sécurité des Nations unies «l’attitude marocaine à leur égard», ont rapporté, hier, les médias espagnols. Les cinq parlementaires appartenant à divers partis politiques espagnols ont indiqué, dans une conférence de presse, que cette lettre sera également envoyée au Parlement européen et au gouvernement espagnol afin d’expliquer les raisons de ce voyage dont le but était «d’observer de près la situation dans laquelle vit la population sahraouie et notamment dans le domaine du respect des droits de l’homme», a-t-on ajouté de mêmes sources. Tout en qualifiant cette attitude marocaine de «grave», le député Monset Prado a souligné que «le territoire de Laâyoun fonctionne comme une prison, et où les droits de l’homme sont violés quotidiennement». Pour ce parlementaire espagnol, le fait d’empêcher la délégation de rentrer à la ville de Laâyoun signifie que «les autorités marocaines ont beaucoup à cacher».
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