Le procès avait été reporté à trois
reprises. Les accusés étaient en détention provisoire, sans inculpation
pendant plus de deux ans, ce qui est illégal, en vertu du Code criminel
marocain.
D.R |
Le Congrès des syndicats britanniques (TUC : Trades Union Congress) a
été interpellé par le Front Polisario, afin qu’il exhorte le
gouvernement britannique d’intervenir auprès des autorités marocaines au
sujet des détenus politiques sahraouis dans la prison de Salé (Maroc),
a-t-on appris auprès de la représentation du Front à Londres. L’officier
international au TUC, Bandula Kothalawala, a été sollicité par la
représentation du Polisario à Londres, afin de soutenir et
d’interpeller, à son tour, le gouvernement britannique sur le cas des 13
détenus politiques sahraouis au Maroc, ayant entamé une grève de la
faim le 1er mars 2016.
Le TUC est une confédération des syndicats des travailleurs. Elle est la plus grande et la plus importante organisation des travailleurs au Royaume -Uni, rassemblant quelque 7 millions d’adhérents. Le Polisario a attiré l’attention sur l’urgence des derniers développements de la question du Sahara occidental depuis la visite du secrétaire général de l’ONU aux territoires sahraouis libérés, à Bir Lahlou, et aux camps des réfugiés sahraouis, ainsi que la situation «alarmante» des activistes civils sahraouis, connus sous le nom du groupe de Gdeim Izik, détenus par l’occupant marocain.
Le TUC est une confédération des syndicats des travailleurs. Elle est la plus grande et la plus importante organisation des travailleurs au Royaume -Uni, rassemblant quelque 7 millions d’adhérents. Le Polisario a attiré l’attention sur l’urgence des derniers développements de la question du Sahara occidental depuis la visite du secrétaire général de l’ONU aux territoires sahraouis libérés, à Bir Lahlou, et aux camps des réfugiés sahraouis, ainsi que la situation «alarmante» des activistes civils sahraouis, connus sous le nom du groupe de Gdeim Izik, détenus par l’occupant marocain.
Il est demandé au TUC de soutenir les détenus
politiques sahraouis, de «condamner fermement les peines cruelles et
sévères» prononcées contre les 24 activistes sahraouis civils et
d’exhorter le gouvernement britannique à «intervenir immédiatement pour
demander l’annulation des décisions arbitraires du tribunal militaire
marocain, et la libération de tous les prisonniers politiques sahraouis
dans les prisons du Maroc», a précisé la même source. Le représentant du
Polisario à Londres, Mohamed Ali Mohamed Limam, a soutenu que «les
autorités marocaines doivent recevoir un message clair et fort sur leurs
transgressions constantes des droits fondamentaux des Sahraouis dans
les territoires occupés du Sahara occidental qui ne peuvent plus être
tolérées et qui doivent cesser». Il a relevé avoir rappelé, dans un
message adressé au TUC, les promesses faites par M. Ban Ki-moon aux
Sahraouis, afin d’accélérer le processus politique sur le Sahara
occidental, et qu’il était maintenant «essentiel» que ces promesses se
concrétisent.
M. Limam a relevé que la condamnation des détenus du groupe Gdeim Izik était «la plus cruelle des sentences prononcées par le tribunal militaire marocain».
M. Limam a relevé que la condamnation des détenus du groupe Gdeim Izik était «la plus cruelle des sentences prononcées par le tribunal militaire marocain».
«Le procès en question avait été reporté à trois
reprises, les accusés étaient en détention provisoire, sans inculpation
pendant plus de deux ans, ce qui est illégal en vertu du Code criminel
marocain», a-t- expliqué. Les prisonniers politiques sahraouis avaient
observé quatre grèves de la faim afin d’alerter l’opinion publique et
réclamer des améliorations dans leurs conditions de détention et leur
libération inconditionnelle, rappelle M. Limam. Ils avaient également
contesté la légitimité du tribunal militaire, et exprimé leur
attachement au droit inaliénable du peuple sahraoui à
l’autodétermination, tout en condamnant les crimes perpétrés par le
Maroc contre les citoyens sahraouis. En 2013, le tribunal militaire
marocain avait prononcé 9 peines d’emprisonnement à vie et condamné 14
autres accusés entre 20-30 ans de prison chacun. Deux autres accusés ont
été libérés après avoir purgé leur peine de deux ans en détention
provisoire. Ils avaient été arbitrairement accusés, notamment de «porter
atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’État, la
formation d’un groupe criminel et d’attaquer les agents publics dans
l’exercice de leurs fonctions régulières». Les prisonniers politiques
sahraouis du groupe Gdeim Izik, incarcérés dans la prison de Salé au
Maroc, ont commencé, le 1er mars, une grève de la faim ouverte, pour
protester contre leur détention arbitraire qui dure depuis plus de 5
ans.
Amnesty International appelle les autorités marocaines à libérer les détenus politiques sahraouis
L’organisation Amnesty International a lancé hier un appel urgent aux autorités marocaines pour libérer les treize Sahraouis militants des droits de l’homme, détenus dans la prison de Salé au Maroc et qui observent une grève de la faim depuis le début mars, inscrivant cette question sur la liste de ses actions urgentes. L’ONG a dénoncé, encore une fois, le jugement des 13 militants sahraouis des droits de l’homme en grève, après un procès «inique» par un tribunal militaire en 2013, exhortant les autorités marocaines à les libérer après cinq ans de détention «arbitraire». Les 13 détenus sahraouis, Sidahmed Lemjayed, Ahmed Sbai, Mohamed Bachir Boutanguiza, Naâma Asfari, Hassan Dah, Cheikh Banga, Mohamed Bani, Sidi Abdallah Abhah, Mohamed Bourial, Mohamed Embarek Lefkir, Bachir Khadda, Abdallah Toubali et Brahim Ismaili, ont été condamnés à 20 ans de prison pour leur militantisme pacifique, lors des manifestations de Gdeim Izik, en novembre 2010.
L’ONG réaffirme que le procès avait été «entaché d’irrégularités», d’«injustice» et d’«aveux sous la torture», rappelant qu’aucune enquête n’avait été faite par le tribunal militaire avant le procès.
Amnesty International appelle les autorités marocaines à libérer les détenus politiques sahraouis
L’organisation Amnesty International a lancé hier un appel urgent aux autorités marocaines pour libérer les treize Sahraouis militants des droits de l’homme, détenus dans la prison de Salé au Maroc et qui observent une grève de la faim depuis le début mars, inscrivant cette question sur la liste de ses actions urgentes. L’ONG a dénoncé, encore une fois, le jugement des 13 militants sahraouis des droits de l’homme en grève, après un procès «inique» par un tribunal militaire en 2013, exhortant les autorités marocaines à les libérer après cinq ans de détention «arbitraire». Les 13 détenus sahraouis, Sidahmed Lemjayed, Ahmed Sbai, Mohamed Bachir Boutanguiza, Naâma Asfari, Hassan Dah, Cheikh Banga, Mohamed Bani, Sidi Abdallah Abhah, Mohamed Bourial, Mohamed Embarek Lefkir, Bachir Khadda, Abdallah Toubali et Brahim Ismaili, ont été condamnés à 20 ans de prison pour leur militantisme pacifique, lors des manifestations de Gdeim Izik, en novembre 2010.
L’ONG réaffirme que le procès avait été «entaché d’irrégularités», d’«injustice» et d’«aveux sous la torture», rappelant qu’aucune enquête n’avait été faite par le tribunal militaire avant le procès.
Amnesty International interpelle la communauté internationale à faire pression sur les autorités marocaines pour qu’elles libèrent les détenus sahraouis, ou qu’elles les rejugent dans le cadre d’un procès équitable, avec respect du principe de présomption de libération dans l’attente du procès, comme défini par le droit international relatif aux droits humains.
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