Par Marie-Jo Fressard, solidmar, 6/4/2016
C'est aujourd'hui, au 37ème jour de grève de la faim de Hassan et de ses 12 codétenus, que le groupe Gdeim Izik a décidé d'interrompue la grève en attendant que se réalisent les promesses données par le CNDH, à l'issue de cette longue épreuve.
La presse aux ordres parle de "soi-disant" grève de la faim, même insulte qu'on pouvait lire dans cette même presse à propos de la grève de la faim d'Ali Aarrass. Perdre 10, 15, 20 kilos n'est que simulation pour ces spécialistes de la détention...
Les autres prisonniers de ce groupe de 21 ont dû renoncer à y participer, trop affaiblis, trop abimés par les traitements inhumains dont ils ont été victimes depuis qu'ils sont détenus par le colonisateur marocain..
C'est aujourd'hui, au 37ème jour de grève de la faim de Hassan et de ses 12 codétenus, que le groupe Gdeim Izik a décidé d'interrompue la grève en attendant que se réalisent les promesses données par le CNDH, à l'issue de cette longue épreuve.
La presse aux ordres parle de "soi-disant" grève de la faim, même insulte qu'on pouvait lire dans cette même presse à propos de la grève de la faim d'Ali Aarrass. Perdre 10, 15, 20 kilos n'est que simulation pour ces spécialistes de la détention...
Les autres prisonniers de ce groupe de 21 ont dû renoncer à y participer, trop affaiblis, trop abimés par les traitements inhumains dont ils ont été victimes depuis qu'ils sont détenus par le colonisateur marocain..
Hassan est un journaliste sahraoui qui lutte pour que soit organisé au plus vite le référendum d'autodétermination. Depuis qu'il a 18 ans il connait les arrestations, les séjours en prison, de plusieurs heures à plusieurs jours, la torture sous toutes ses formes, brûlures de cigarettes, diverses suspensions, simulations de noyade, suffocation à l'eau sale et à l'urine, viols à la bouteille, au bâton, à la matraque...
Il a participé à de nombreuses grèves de la faim en guise de protestation 10 jours, 20 jours, ou plus...
Mais au moins, à chacune de ces dures épreuves, il pouvait imaginer la fin, une date de la fin, même si les journées étaient interminables.
Mais comment imaginer la fin d'un calvaire de 20 ans , 30 ans ? Et la perpétuité ? Les juges et ceux qui donnent les ordres, ont-ils des enfants ? Peuvent-ils imaginer leurs enfants dans ces ignobles situations ? Pour avoir lutté pour un avenir plus humain pour leur peuple ?
Salek, un autre prisonnier sahraoui, condamné à perpétuité pour un meurtre qu'il nie avoir commis, m'a écrit : "Rester en prison pendant toute la vie, ce n'est pas possible, ça ne peut pas durer toujours ! C'est contre nature !" Il en est à sa 11ème année de détention.
Il a participé à de nombreuses grèves de la faim en guise de protestation 10 jours, 20 jours, ou plus...
Mais au moins, à chacune de ces dures épreuves, il pouvait imaginer la fin, une date de la fin, même si les journées étaient interminables.
Mais comment imaginer la fin d'un calvaire de 20 ans , 30 ans ? Et la perpétuité ? Les juges et ceux qui donnent les ordres, ont-ils des enfants ? Peuvent-ils imaginer leurs enfants dans ces ignobles situations ? Pour avoir lutté pour un avenir plus humain pour leur peuple ?
Salek, un autre prisonnier sahraoui, condamné à perpétuité pour un meurtre qu'il nie avoir commis, m'a écrit : "Rester en prison pendant toute la vie, ce n'est pas possible, ça ne peut pas durer toujours ! C'est contre nature !" Il en est à sa 11ème année de détention.
Ce gâchis de jeunes vies est à mettre sur le compte des bienfaits octroyés par Sidna à Son cher peuple et à "Son" Sahara...L'Histoire ne devra pas oublier.
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