« En deuil.
Solidaire des victimes des attentats du 13 novembre.
Solidaire de leurs familles, de leurs proches, de celles et ceux qui souffrent de leur tragique et soudaine disparition.
Aucune excuse à ceux qui ont fait ça, à ceux qui ont commandité ça.
Mais aucune excuse, non plus, aux fauteurs de guerres, à ceux qui sèment le chaos aux quatre coins du monde, et qui le ramènent ici.
En volant les richesses des peuples.
En imposant toujours plus de "concurrence", de "compétition".
En soutenant des dictatures sanguinaires.
En vendant des armes à n'importe qui, du moment qu'il paye.
En bombardant, en occupant, en assassinant.
Aucune excuse non.
Et donc aucune "union", aucune "unité", aucune "douleur partagée" avec eux.
Aucune "fierté" d'être français non plus.
Guerres de religion, esclavage, colonisation, participation aux boucheries impérialistes appelées "guerres mondiales", collaboration, complicité de génocide, étranglement et pillage des pays du Sud, racisme institutionnel, FN à 30%...
Non, il n'y a pas de quoi être fier.
Français de naissance, oui. C'est marqué sur un papier.
Surtout, depuis ces 20 dernières années, alternativement ou en même temps : palestinien, rwandais, irakien, tchétchène, somalien, syrien, égyptien, bolivien, vénézuélien, tunisien, libyen, algérien, iranien, irlandais, afghan, malien, libanais, philippin, ivoirien, grec, et j'en oublie. C'est marqué dans nos combats.
Si je devais être fier de quelque chose aujourd'hui, ce ne serait sûrement pas d'être français.
Alors Hollande, Valls and Co, votre "deuil national", vous pouvez vous le garder.
En deuil, oui.
Parce qu'une fois de plus ce sont les nôtres qui sont morts. »
Mais votre unité, vos "valeurs partagées", votre hymne et votre drapeau ça sera sans moi.
On peut pleurer de tout, mais pas avec tout le monde.»
Aucune excuse à ceux qui ont fait ça, à ceux qui ont commandité ça.
Mais aucune excuse, non plus, aux fauteurs de guerres, à ceux qui sèment le chaos aux quatre coins du monde, et qui le ramènent ici.
En volant les richesses des peuples.
En imposant toujours plus de "concurrence", de "compétition".
En soutenant des dictatures sanguinaires.
En vendant des armes à n'importe qui, du moment qu'il paye.
En bombardant, en occupant, en assassinant.
Aucune excuse non.
Et donc aucune "union", aucune "unité", aucune "douleur partagée" avec eux.
Aucune "fierté" d'être français non plus.
Guerres de religion, esclavage, colonisation, participation aux boucheries impérialistes appelées "guerres mondiales", collaboration, complicité de génocide, étranglement et pillage des pays du Sud, racisme institutionnel, FN à 30%...
Non, il n'y a pas de quoi être fier.
Français de naissance, oui. C'est marqué sur un papier.
Surtout, depuis ces 20 dernières années, alternativement ou en même temps : palestinien, rwandais, irakien, tchétchène, somalien, syrien, égyptien, bolivien, vénézuélien, tunisien, libyen, algérien, iranien, irlandais, afghan, malien, libanais, philippin, ivoirien, grec, et j'en oublie. C'est marqué dans nos combats.
Si je devais être fier de quelque chose aujourd'hui, ce ne serait sûrement pas d'être français.
Alors Hollande, Valls and Co, votre "deuil national", vous pouvez vous le garder.
En deuil, oui.
Parce qu'une fois de plus ce sont les nôtres qui sont morts. »
Mais votre unité, vos "valeurs partagées", votre hymne et votre drapeau ça sera sans moi.
On peut pleurer de tout, mais pas avec tout le monde.»
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