28/4/2015
Nous
nous retrouvons piégés par la répression et la peur tandis que les
acquis du printemps arabe sont lentement érodés par des tyrans
revigorés, écrit la journaliste palestino-US Lamis Andoni, rédactrice en
chef de l'édition anglaise du journal arabe Al Araby Al Jadid (Le
Nouvel Arabe).
Dans les jours et les mois qui ont suivi le déclenchement des soulèvements arabes, de nombreux Arabes ont senti que l'étau des services de renseignement et de la police secrète s'était desserré, et que les organes eux-mêmes avaient été libérés de l'emprise de régimes autoritaires.
Mais aujourd'hui, nous nous trouvons une fois de plus pris au piège
de la répression et de la peur, et nous sentons que la police secrète
est devenue un peu partout plus arrogante et plus méprisante que jamais
des droits et de la vie des gens.
Les services de renseignement arabes, et les régimes derrière eux, se comportent d'une manière lâche et revancharde. Suivant les lignes de force contre-révolutionnaires, aussi bien dans les pays ayant vécu des soulèvements que dans ceux qui n'en ont pas connu, ils puisent leur force dans le soutien international fourni sous prétexte de "faire face au terrorisme".
Les services de renseignement arabes, et les régimes derrière eux, se comportent d'une manière lâche et revancharde. Suivant les lignes de force contre-révolutionnaires, aussi bien dans les pays ayant vécu des soulèvements que dans ceux qui n'en ont pas connu, ils puisent leur force dans le soutien international fourni sous prétexte de "faire face au terrorisme".
"Printemps arabe", par Emad Hajjaj
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