Sahara occidental
El Watan, 3/5/15
Les familles des disparus sahraouis ont appelé à nouveau, vendredi, au
camp de réfugiés sahraouis de Dakhla, la communauté internationale à
exercer des pressions sur le Maroc pour qu’il dévoile le sort de leurs
proches, disparus depuis le début de l’occupation marocaine du Sahara
occidental en 1975, a rapporté hier l’APS.
Dans une conférence de presse animée dans le cadre du 12e Festival international du cinéma du Sahara occidental (Fisahara), les familles des disparus sahraouis ont souligné la «nécessité d’exercer des pressions sur le Maroc pour qu’il dévoile le sort de plus de 400 personnes». Cet appel intervient après la découverte en 2013 de fosses communes dans les territoires libérés par une délégation du Pays basque. Des témoignages de membres des familles des disparus qui ont découvert les ossements de leurs proches dans ces fosses communes ont été présentés durant la conférence.
Organisée sous le thème «Justice universelle», la conférence a été marquée par la présence de la ministre sahraouie de la Culture, Khadidja Hamdi, de membres du gouvernement sahraouis, de l’ambassadeur d’Afrique du Sud auprès de l’Algérie, Dennis Thokozani Dlomo, de la militante argentine Nora Cortines et de l’avocat espagnol Manuel Ollé qui a poursuivi en justice 11 responsables marocains pour «génocide» contre des Sahraouis.
La militante Nora Cortines a évoqué les disparitions forcées en Argentine durant le régime militaire dans les années 1970. L’ambassadeur d’Afrique du Sud en Algérie, Dennis Thokozani Dlomo, a pour sa part exprimé «sa solidarité» avec le peuple sahraoui, soulignant que la situation au Sahara occidental était identique à la politique d’apartheid appliquée dans le passé en Afrique du Sud.
L’avocat espagnol Manuel Ollé a, quant à lui, rappelé l’action judiciaire qu’il a intentée contre le Maroc auprès du tribunal national espagnol en 2006 et a souligné que l’ouverture de ce dossier par la justice espagnole constitue un grand pas en faveur de la cause sahraouie.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (ONU) a adopté mardi dernier une résolution qui prolonge d’un an le mandat de la Mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) sans le modifier et qui appelle à relancer les négociations sur ce conflit vieux de 40 ans. Adopté à l’unanimité des 15 membres du Conseil, le texte n’intègre pas ainsi la revendication sahraouie d’élargir le mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme.
Il se contente d’évoquer «l’importance d’améliorer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et encourage les parties à travailler avec la communauté internationale pour développer et appliquer des mesures indépendantes et crédibles» en ce sens. La résolution appelle le Maroc et le Front Polisario à négocier «de manière plus intensive». Rabat s’est engagé à soutenir la médiation de Christopher Ross, l’émissaire personnel du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, après lui avoir un temps retiré sa confiance en 2012, l’accusant de «partialité».
Dans une conférence de presse animée dans le cadre du 12e Festival international du cinéma du Sahara occidental (Fisahara), les familles des disparus sahraouis ont souligné la «nécessité d’exercer des pressions sur le Maroc pour qu’il dévoile le sort de plus de 400 personnes». Cet appel intervient après la découverte en 2013 de fosses communes dans les territoires libérés par une délégation du Pays basque. Des témoignages de membres des familles des disparus qui ont découvert les ossements de leurs proches dans ces fosses communes ont été présentés durant la conférence.
Organisée sous le thème «Justice universelle», la conférence a été marquée par la présence de la ministre sahraouie de la Culture, Khadidja Hamdi, de membres du gouvernement sahraouis, de l’ambassadeur d’Afrique du Sud auprès de l’Algérie, Dennis Thokozani Dlomo, de la militante argentine Nora Cortines et de l’avocat espagnol Manuel Ollé qui a poursuivi en justice 11 responsables marocains pour «génocide» contre des Sahraouis.
La militante Nora Cortines a évoqué les disparitions forcées en Argentine durant le régime militaire dans les années 1970. L’ambassadeur d’Afrique du Sud en Algérie, Dennis Thokozani Dlomo, a pour sa part exprimé «sa solidarité» avec le peuple sahraoui, soulignant que la situation au Sahara occidental était identique à la politique d’apartheid appliquée dans le passé en Afrique du Sud.
L’avocat espagnol Manuel Ollé a, quant à lui, rappelé l’action judiciaire qu’il a intentée contre le Maroc auprès du tribunal national espagnol en 2006 et a souligné que l’ouverture de ce dossier par la justice espagnole constitue un grand pas en faveur de la cause sahraouie.
Le Conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (ONU) a adopté mardi dernier une résolution qui prolonge d’un an le mandat de la Mission de l’ONU au Sahara occidental (Minurso) sans le modifier et qui appelle à relancer les négociations sur ce conflit vieux de 40 ans. Adopté à l’unanimité des 15 membres du Conseil, le texte n’intègre pas ainsi la revendication sahraouie d’élargir le mandat de la Minurso à la protection des droits de l’homme.
Il se contente d’évoquer «l’importance d’améliorer la situation des droits de l’homme au Sahara occidental et encourage les parties à travailler avec la communauté internationale pour développer et appliquer des mesures indépendantes et crédibles» en ce sens. La résolution appelle le Maroc et le Front Polisario à négocier «de manière plus intensive». Rabat s’est engagé à soutenir la médiation de Christopher Ross, l’émissaire personnel du secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, après lui avoir un temps retiré sa confiance en 2012, l’accusant de «partialité».
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