Justice
Oussama Ghrabal est le nouveau « Sniper » des gendarmes
corrompus. Contrairement à ses prédécesseurs, il est issu de la
gendarmerie. Il travaille dans la région de Khémisset. Répugné par les
nombreuses indélicatesses commises quotidiennement par ses collègues sur
la route, le jeune gendarme a décidé de les enregistrer sur des vidéos.
Des preuves qu’il a ensuite remis en personne à un haut gradé au niveau de sa région, indique un communiqué du Centre marocains des droits de l’Homme (CMDDH). Son initiative aura sans doute de lourdes conséquences pour la suite de sa carrière professionnelle. Depuis les ennuis ont commencé pour ce lanceur d'alerte qui rappelle le cas de Mustapha Adib.
Arrêté pour « escroquerie »
Oussama a été vite inculpé pour « escroquerie » et « chantage » avant d’être placé en détention provisoire à la prison locale. La manœuvre visait sans doute à étouffer dans l’œuf le scandale de corruption qui menaçait de secouer tout le corps exerçant à Khémisset. Sauf que le « Sniper en uniforme » n’était pas aussi dupe. Pour assurer ses arrières, il avait gardé une copie des enregistrements compromettants. Apparemment confiés à un ami, les vidéos ont été ensuite postées sur YouTube et sur les réseaux sociaux.
La chape de silence autour de cette affaire commence à se briser. Le CMDDH a décidé d’envoyer une équipe d’avocats pour soutenir Oussama Gharbal qui observe une grève de faim. L’association demande l’ouverture d’une enquête sur les « accusations » portées contre le jeune gendarme. Cette mobilisation pourrait inciter d’autres associations à s’intéresser au cas de ce gendarme.
Les preuves recueillies par Oussama Ghrabal n’ont cependant aucune valeur légale parce qu'elles n’ont pas été ordonnées au préalable par le parquet. Elles permettent au moins à ce jeune gendarme de prouver à l’opinion publique son innocence.
Un gendarme dénonçant la corruption de ses collègues est en prison
Par Mohammed Jaabouk 30/4/2015
Une nouvelle affaire de corruption secoue la gendarmerie
marocaine. Cette fois c’est un des hommes du général Hosni Benslimane
qui est l’origine des révélations. Ses supérieurs hiérarchiques ont
essayé d’étouffer le scandale en l’accusant d’ « escroquerie » et de
« chantage ». Depuis, il est placé en détention. Des ONG des droits de
l’Homme commencent à s’intéresser au cas d’Oussama. La mobilisation
vient de commencer.
Des preuves qu’il a ensuite remis en personne à un haut gradé au niveau de sa région, indique un communiqué du Centre marocains des droits de l’Homme (CMDDH). Son initiative aura sans doute de lourdes conséquences pour la suite de sa carrière professionnelle. Depuis les ennuis ont commencé pour ce lanceur d'alerte qui rappelle le cas de Mustapha Adib.
Arrêté pour « escroquerie »
Oussama a été vite inculpé pour « escroquerie » et « chantage » avant d’être placé en détention provisoire à la prison locale. La manœuvre visait sans doute à étouffer dans l’œuf le scandale de corruption qui menaçait de secouer tout le corps exerçant à Khémisset. Sauf que le « Sniper en uniforme » n’était pas aussi dupe. Pour assurer ses arrières, il avait gardé une copie des enregistrements compromettants. Apparemment confiés à un ami, les vidéos ont été ensuite postées sur YouTube et sur les réseaux sociaux.
La chape de silence autour de cette affaire commence à se briser. Le CMDDH a décidé d’envoyer une équipe d’avocats pour soutenir Oussama Gharbal qui observe une grève de faim. L’association demande l’ouverture d’une enquête sur les « accusations » portées contre le jeune gendarme. Cette mobilisation pourrait inciter d’autres associations à s’intéresser au cas de ce gendarme.
Les preuves recueillies par Oussama Ghrabal n’ont cependant aucune valeur légale parce qu'elles n’ont pas été ordonnées au préalable par le parquet. Elles permettent au moins à ce jeune gendarme de prouver à l’opinion publique son innocence.
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