Drame de Bourgogne à Casablanca
L'autre face des opérations de secours !
Les opérations de sauvetage se sont poursuivies, lundi
matin, sur le lieu de l'effondrement des trois immeubles au quartier
Bourgogne à Casablanca.
Certes, l'espoir de trouver des survivants sous les décombres des immeubles, après quatre jours, s'est aminci mais les voisins exigent que les opérations se poursuivent, pour faire sortir les cadavres.
Des opérations de secours très critiqués, tout comme après l'incendie survenu en 2008 dans l'usine Rosamor et qui avait fait plus de 55 morts. Incompétence des services de la protection civile, manque d'expérience, absence de formation, mais surtout usage de matériels inappropriés, ce drame de Bourgogne aura encore une fois mis en porte-à-faux les services de secours, qui auraient pu sauver plus de vies.
Drame de Bourgogne : Benabdellah assure que son département n’est pas responsable
Le
ministre de l'Habitat Nabil Benabdellah a assuré que son département
n'est pas responsable de l'effondrement des trois immeubles à Casablanca
qui ont fait 23 morts. "Les autorisations ont été livrées par les
communes élues sur la base du plan d'aménagement", a expliqué, mardi, le
ministre devant la Chambre des représentants. "Tout le quartier
Bourgogne ainsi que les autres quartiers ayant bénéficié des
autorisations similaires sont concernés par ce qui est arrivé aux trois
immeubles, a-t-il précisé avant de souligner que son département "ne
délivre pas ce genre d'autorisations vu que son rôle se limite au
contrôle". Par ailleurs les éléments de la protection civile continuent
les recherches. Les habitants, eux, continuent de dénoncer la lenteur
des secours.
Certes, l'espoir de trouver des survivants sous les décombres des immeubles, après quatre jours, s'est aminci mais les voisins exigent que les opérations se poursuivent, pour faire sortir les cadavres.
Des opérations de secours très critiqués, tout comme après l'incendie survenu en 2008 dans l'usine Rosamor et qui avait fait plus de 55 morts. Incompétence des services de la protection civile, manque d'expérience, absence de formation, mais surtout usage de matériels inappropriés, ce drame de Bourgogne aura encore une fois mis en porte-à-faux les services de secours, qui auraient pu sauver plus de vies.
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