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vendredi 13 juin 2014

New York Times :“L'image du Roi et la tergiversation des réformes au Maroc”


Maroc : Mohammed VI critiqué aux états-Unis

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El Watan, 14.06.14

Le quotidien américain New York Times a fait un constat négatif des réformes politiques telles que menées par le roi Mohammed VI.

«Le roi du Maroc tarde à tenir ses engagements pour la démocratie», a titré le journal dans son édition de jeudi, en citant les témoignages de militants et de journalistes marocains ainsi que des ONG internationales des droits de l'homme. L'auteur de l'article signale que «les tensions augmentent au Maroc» et observe que «les militants et les journalistes marocains pro-démocratie font de plus en plus face à la répression alors que le gouvernement tente de dompter une opposition enhardie par les révolutions arabes de 2011». Rappelant le mouvement de révolte et la montée du mécontentement des Marocains depuis 2011 ainsi que les promesses de réformes faites par le roi avec notamment l'introduction d'une nouvelle Constitution, le journal américain note que d'aucuns affirment que «les changements de Mohammed VI sont purement cosmétiques».

R. I.



Aufait, 12/6/2014

Dans un article incendiaire, le journal américain New York Times a descendu le Maroc et son régime, en comparant entre “l'image du 'Roi Cool' en Tunisie” et “la tergiversation des réformes au Maroc”. Selon cette publication, les changements entrepris par le Roi Mohammed VI sont seulement cosmétiques. Le journal fait témoigner des experts hostiles au Maroc, et rappelle également plusieurs cas d'arrestations et de répression contre des journalistes et militants pro-démocratiques.

Dans un article incendiaire, le journal américain New York Times a descendu le Maroc et son régime, en faisant une comparaison entre “l'image du 'Roi Cool' en Tunisie” par rapport à “la tergiversation des réformes au Maroc”.  /DR
 Le Roi Mohammed VI a été aperçu dans les rues de Tunis en jean et t-shirt en marge d'une visite officielle, ce qui lui a valu le surnom de 'Roi Cool' par la presse étrangère”.

C'est par cette phrase que débute un article publié mercredi sur le site du journal américain New York Times, (ce jeudi en version papier), qui a pour sa part, préféré comparer “l'image du Roi Cool en Tunisie” avec ce qu'il qualifie de “tergiversation des réformes au Maroc”.
L'article signé Aida Alami estime qu'au Maroc, les tensions augmentent, que “militants et journalistes pro-démocratie font face à de plus en plus de répression”, alors que “le gouvernement tente d'apprivoiser une opposition enhardie par les révolutions arabes de 2011”.
New York Times rappelle à cet égard, le cas du journaliste Ali Anouzla, qui risque jusqu'à 20 ans de prison, de Mustapha Hasnaoui qui purge une peine de quatre ans et qui a entamé une grève de la faim, du rappeur Mouad Belghouat alias El Haqed, ainsi que celui des détenus du 6 avril, des jeunes du mouvement 20-Février.

“Beaucoup de fanfares, peu de changements”
La publication s'est fendue d'un flash-back retraçant les événements survenus depuis les prémices de la grogne sociale des Marocains en 2011, et la présentation quelques mois plus tard de la nouvelle Constitution. Une nouvelle loi fondamentale proposée par le Roi, qui selon le New York Times “a eu recours au même stratagème que son père, le Roi Hassan II”.
Le journal rappelle, dans ce cadre, que Feu Hassan II a eu recours à “sept amendements de la Constitution pour faire face aux crises survenues lors de son règne de 38 ans”.
“Beaucoup de gens estiment que les changements entrepris par le Roi Mohammed VI sont cosmétiques. La Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a déclaré qu'il y a un manque de volonté politique pour mener à bien les réformes promises, en particulier sur le dossier des droits de l'Homme.”
Extrait de l'article du New York Times, signé Aida Alami.
“Les militants des droits de l'Homme déclarent qu'il y avait eu 'beaucoup de fanfare', mais peu de changement”, ajoute la même source.
La publication américaine cite également une déclaration d'Eric Goldstein, directeur adjoint de Human Rights Watch pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Ce dernier affirme que “les autorités continuent d'arrêter et d'emprisonner des manifestants et des dissidents sur des accusations forgées de toutes pièces et de disperser violemment des manifestations pacifiques.”
Une autre spécialiste, Mounia Bennani-Chraïbi, professeur d'études internationales à l'Institut d'études politiques et internationales à l'Université de Lausanne en Suisse, témoigne dans cet article du New York Times que “le régime marocain utilise des crimes de droit commun ou de terrorisme, pour supprimer les opposants politiques et les empêcher de devenir des héros”...
“Le Maroc est l'un de ces régimes qui sont dans une zone grise, pas complètement autoritaire ni démocratique, où la répression se fait de façon sélective et ponctuelle”, a-t-elle ajouté. Une stratégie qui a ses limites conclut le NYT.
La monarchie marocaine ne devrait pas manquer de répondre à ces remarques, à l'orée du 15e anniversaire du Roi Mohammed VI sur le trône.
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Maroc : Mohammed VI critiqué aux états-Unis

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El Watan, 14/6/2014

Le quotidien américain New York Times a fait un constat négatif des réformes politiques telles que menées par le roi Mohammed VI.

«Le roi du Maroc tarde à tenir ses engagements pour la démocratie», a titré le journal dans son édition de jeudi, en citant les témoignages de militants et de journalistes marocains ainsi que des ONG internationales des droits de l'homme. L'auteur de l'article signale que «les tensions augmentent au Maroc» et observe que «les militants et les journalistes marocains pro-démocratie font de plus en plus face à la répression alors que le gouvernement tente de dompter une opposition enhardie par les révolutions arabes de 2011».
 Rappelant le mouvement de révolte et la montée du mécontentement des Marocains depuis 2011 ainsi que les promesses de réformes faites par le roi avec notamment l'introduction d'une nouvelle Constitution, le journal américain note que d'aucuns affirment que «les changements de Mohammed VI sont purement cosmétiques».
 
R. I

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