De qui se moque-t-on ? Après l’avoir marginalisé, ostracisé et même
titillé par l’intermédiaire de la presse aux ordres, voilà que le régime
marocain se souvient que Mahdi El Manjra, écrivain et universitaire de renom international a bel et bien existé et qu’il était « chihaja », « était quelqu’un » comme on dit en français facile.
Le roi Mohamed VI a adressé donc un message de condoléances dithyrambique à la famille de Mahdi El Menjra, décédé hier après une longue maladie.
«Nous avons appris avec une profonde peine et une sincère compassion, la nouvelle du décès de Mahdi El Manjra, que Dieu l’ait en Sa Sainte miséricorde. Avec sa mort, le Maroc aura perdu l’un de ses hommes de pensée et de ses fidèles militants des droits de l’homme qui ont contribué à la formation des générations marocaines… Le défunt était l’exemple du penseur engagé et du chercheur futuriste sérieux qui a consacré ses œuvres au service de la défense des droits des peuples des pays en développement pour l’acquisition des fondements du développement global, basée sur la science et le savoir…».
« Sidna », ou celui qui a rédigé ce texte, a la mémoire courte. Depuis des années, depuis l’époque de la tyrannie de Hassan II, le Makhzen n’a cessé de harceler le défunt menant contre lui une guerre souterraine.
Car, El Manjra avait pris l’habitude, ces deux dernières décennies,
de parler droits de l’homme, de corruption généralisée et des excès du « pouvoir d’en haut ». C’est-à-dire de celui-là même qui verse aujourd’hui des larmes de crocodile.
UL courte: http://www.demainonline.com/?p=32148
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Une grande perte pour le pays.
http://j20.ma/le-professeur-mahdi-elmandjra-nest-plus/
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