17 policiers entendus dans une affaire de trafic de drogue
Par MAP / .19.03.2013
Par MAP / .19.03.2013
Des policiers à la recherche de drogue | afp
Des policiers à la recherche de drogue | afp |
L'audition des plaidoiries de la défense dans
l'affaire de 17 éléments de la police de Skhirat-Témara et d'un trafiquant de
drogue se poursuivra lundi prochain.
La Chambre criminelle chargée des crimes financiers près la Cour d'appel de
Rabat a décidé de poursuivre, lundi prochain, l'audition des plaidoiries de la
défense dans l'affaire de 17 éléments de la police de Skhirat-Témara et d'un
trafiquant de drogue.
La Cour a procédé lundi, à l'audition des 17
éléments de la police qui ont rejeté les déclarations du trafiquant de drogue et
à une confrontation entre ce dernier et ces éléments.
Le procureur général a demandé dans son réquisitoire de lourdes peines
contre les mis en cause, alors que la défense a plaidé l'acquittement de leurs
clients pour "absence de preuves".
Le trafiquant de drogue, surnommé Ould
Hiboul et condamné à 10 ans de prison ferme, avait avoué devant le tribunal les
faits qui lui sont reprochés et a déclaré avoir donné des sommes d'argent aux
policiers en contrepartie de leur protection.
Il a expliqué qu'il avait
un contact direct avec les éléments de sûreté et leur remettait quotidiennement
des sommes variant entre 1.000 et 1.500 dirhams pour lui permettre de vendre des
quantités importantes de résine de cannabis (chira) et des comprimés
psychotropes, soulignant que ce trafic lui rapportait quelque 800.000 dirhams
par mois.
Une femme, en détention, avait avoué de son côté qu'elle
assurait le rôle de médiateur entre le trafiquant de drogue et les éléments de
police.
Sont poursuivis dans cette affaire 19 personnes dont 17 éléments
de la police, pour "abstention d'acte lié à la fonction, divulgation du secret
professionnel et corruption active et passive".
L'arrestation de l'accusé
principal et d'un complice avait permis la saisie d'une importante quantité de
résine de cannabis, de psychotropes, d'armes blanches et de téléphones
portables, selon un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale
(DGSN).
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Un magistrat arrêté en flagrant délit de corruption à Casablanca
bladi, 19/3/2013
L’adjoint du procureur général de la Cour d’appel d’El Jadida, a été arrêté samedi en flagrant délit de corruption à Casablanca, après avoir reçu la somme de 10.000 dirhams à l’intérieur du véhicule d’un citoyen.
Le magistrat piégé par la police judiciaire et l’inspection générale du
ministère de la Justice devant son appartement, au quartier Ouelad Ziane à
Casablanca, a été
interpellé en possession de l’argent, dont les numéros de série correspondaient
à ceux fournis par le plaignant.
L’homme, placé en détention provisoire dans l’attente de son procès, sera
bientôt déféré devant le Conseil supérieur de la
magistrature.
En décembre dernier, deux magistrats avaient été interpellés de la même
façon, en flagrant
délit de corruption, alors qu’ils recevaient 20.000 dirhams de l’épouse d’un
juge décédé, pour qu’ils interviennent dans une affaire traitée par le parquet
de Rabat.
Le Maroc figurait à la 88e place sur
176 pays, au classement 2012 de Transparency International sur
la corruption dans le monde. Le même organisme estimait en juin dernier à 1,5 milliard de
dollars les pertes essuyées au Maroc à cause de la
corruption.
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