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mercredi 11 janvier 2012

L'ACAT propose d'écrire au roi pour la libération des prisonniers sahraouis



Maroc
Vous souhaitez intervenir en faveur des militants sahraouis :
  • Écrivez au roi du Maroc
    [Par courrier : affranchir à 0,89 euros - Fax : 00.212.53.77.68.515]
  • Adressez une copie de votre lettre à l'Ambassade du Maroc
    [5 Rue Le Tasse - 75116 Paris- Fax : 01.45.20.22.58]
Télécharger la lettre :


Sa Majesté le Roi Mohammed VI
Palais Royal
Rabat
MAROC
 Sire,

Sur la base d’informations communiquées par l’ACAT-France, je vous exprime ma plus grande inquiétude concernant la situation de 22 des 24 militants sahraouis qui ont été arrêtés en lien avec le démantèlement du camp de Gdeim Izik le 8 novembre 2010 et qui sont maintenus en détention préventive à la prison de Salé depuis lors.

Bien que les détenus soient tous des civils, ils sont poursuivis devant le tribunal militaire de Rabat. Aucune date n’a encore été fixée pour le début du procès et le tribunal militaire n’a toujours pas statué sur la demande de libération provisoire présentée par les avocats des détenus en avril dernier. Au vu de sa durée et de l’absence de recours effectif, la détention des 22 militants sahraouis peut être qualifiée d’arbitraire et constitue une violation de l’article 9 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) ratifiés par le Maroc.

Selon leurs avocats, plusieurs détenus ont été torturés à la gendarmerie d’El-Ayoun, avant leur transfert à la prison de Salé, tandis que les autres ont été maltraités et humiliés.

Conformément à la Convention contre la torture et au PIDCP auxquels le Maroc est partie, je vous demande de :
·       ordonner la libération immédiate des 22 détenus si leur arrestation n’est motivée que par l’expression de leur engagement politique ou, dans le cas contraire, les placer en liberté provisoire ;
·       dessaisir la juridiction militaire au profit de la juridiction civile, comme l’exige leur qualité de civils ;
·       diligenter une enquête sur les allégations de torture et de mauvais traitements.

Je vous prie d’agréer, Votre Majesté, l’expression de ma haute considération.
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Par Salah Elayoubi, demainonline, 11/1/2012

RAPPEL : Sahara : Le procès de Gdeim Izik commencera vendredi

Casablanca.- Un procès en chasse un autre et une injustice en suit une autre. Vendredi prochain a été fixé comme date du procès devant le tribunal militaire de Rabat, des 23 détenus sahraouis, arrêtés suite au démantèlement du camp de Gdeim Izik, le 8 novembre 2010.
Incarcérés à la prison de Salé, après leur transfert du Sahara, ceux que l’on surnomme dorénavant, le «groupe Gdeim Izik», sont notamment accusés de «atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat, formation d’une bande criminelle et atteinte aux fonctionnaires publics dans l’exercice de leur fonction». Ils encourent la réclusion à perpétuité.
A quatre reprises, ils ont observé des grèves de la faim, revendiquant des conditions de détention humaines et la tenue d’un procès équitable, devant une juridiction civile, pendant que des membres de leurs familles observaient plusieurs sit-ins à Rabat pour attirer l’attention sur leurs conditions d’incarcération.
Accusant les autorités marocaines de maltraitance et de tortures, ils avaient également lancé «un appel aux puissances internationales qui défendent les droits humains et la justice» pour «faire pression sur l’Etat marocain pour libérer tous les prisonniers politiques».
L’AMDH s’était également solidarisé avec les prisonniers et avait dénoncé les «conditions difficiles et les comportement inhumains» avant d’appeler «à leur libération ou à un procès équitable».

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