Par Badr Soundouss, demain, 3/1/20123
Rabat.- Malgré une présence médiatique soutenue pendant toute l’année 2011 et en particulier depuis sa nomination à la tête du gouvernement, Abdelilah Benkirane s’est trouvé classé deuxième dans un sondage réalisé par le site d’information arabophone almobadarah pour choisir la personnalité de l’année 2011, auprès d’un échantillon de 600 internautes.
La première place est revenue à un homme qui n’a ni parti, ni journal, et ne passe jamais à la télévision. Il n’est connu que par ses articles de presse et ses prises de position claires contre la mauvaise gouvernance et la corruption, surtout lorsqu’elle est protégée par le Palais : l’ingénieur Ahmed Benseddik.
Ce dernier a obtenu 21% des voix, alors que Benkirane a obtenu 18% des voix. La troisième place est revenue à Abdeslam Yassine, le chef spirituel de la Jamaa Adl wal Ihsane (Justice et Bienfaisance) avec 13% des voix ou plutôt des clics.
En juillet 2011, Ahmed Benseddik avait écrit une lettre au roi pour déclarer qu’il lui retirait son allégeance en guise de protestation. Une première et un affront insupportable pour le monarque et sa machine makhzénienne.
Lors d’une conférence à La Haye le 11 novembre 2011, il n’a pas hésité à déclarer que le Maroc est pris en otage par une mafia.
Récemment, des acteurs et des organes civils et politiques et de droits humains ont déclaré dans une pétition leur solidarité avec Benseddik et réclamé que la lumière soit faite sans délai dans les dossiers qu’il a soulevés et que les principes d’équité et de reddition des comptes soient mis en œuvre. Parmi les signataires, deux sont maintenant ministres : Mustapha Khalfi, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et Mohamed Najib Boulif, ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Affaires générales et de la …gouvernance !
Que vont-ils faire maintenant qu’ils sont au pouvoir ?
Lors d’une conférence à La Haye le 11 novembre 2011, il n’a pas hésité à déclarer que le Maroc est pris en otage par une mafia.
Récemment, des acteurs et des organes civils et politiques et de droits humains ont déclaré dans une pétition leur solidarité avec Benseddik et réclamé que la lumière soit faite sans délai dans les dossiers qu’il a soulevés et que les principes d’équité et de reddition des comptes soient mis en œuvre. Parmi les signataires, deux sont maintenant ministres : Mustapha Khalfi, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et Mohamed Najib Boulif, ministre délégué auprès du chef de gouvernement chargé des Affaires générales et de la …gouvernance !
Que vont-ils faire maintenant qu’ils sont au pouvoir ?
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