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dimanche 4 décembre 2011

Sarkozy- le président qui montre l'exemple, à Toulon : 300 000 euros pour 52 minutes de discours

Samedi 3 décembre 2011
300 000 euros, c’est le coût estimé par René « Rosière », comme dit Var-Matin (Dosiere, de son vrai nom), du métinge Toulonnais de celui qui fait Président.

Le déplacement du crypto-candidat s’est limité à cela. Pas d’ouvriers ripolinés, pas d’agriculteurs attentionnés, pas de marins ponponés, aucune visite. Juste un discours au Zénith Omega pour 5000 invités triés sur le volet. Et quelques ministres.

Var-matin encore prétend que 10 000 invitations pour 8000 places avaient été lancées aux élus, aux chefs d’entreprises, artisans et même représentants syndicaux et pour compléter aux UMPistes encartés. Le chiffre de 5000 personnes présentes est le plus souvent retenu.

Ce déplacement très minuté était prévu avec arrivée de l’avion présidentiel à Hyères à 18 h 05, arrivée au Zénith à 18 H 25. « L'intervention du chef de l'État ne devrait pas excéder les trois quarts d'heure, après quoi le président de la République devrait regagner immédiatement Paris. »

Comme d’habitude, le quartier où doit avoir lieu le métinge du sortant-candidat a été bouclé avec un impressionnant déploiement de forces de l’ordre : « Huit camions de CRS ont été positionnés devant la gare SNCF, dix sur l'avenue Montebello, huit autour de l'hôpital Sainte-Anne ainsi que dix véhicules de gendarmeries sur le parking des Lices.

Le tunnel piétonnier sous les rails est bloqué par une vingtaine de policiers nationaux. Il faut montrer son carton d'invitation pour pouvoir emprunter le passage qui mène à la salle de spectacle. Même chose du côté du boulevard commandant Nicolas.(sic) »

En fait, Sarkozy a atterri à Hyères à 18 H 10, à 18 H 33 le cortège est arrivé au Zénith, Deux minutes après le discours commençait. A 19 H 27 La Marseillaise retentissait ! Entre temps, il aura osé dire "Pour les traders, les paradis fiscaux, rien se sera plus jamais comme avant..." [...] "La révolution a commencé", et, tel Gicquel, que la "peur était revenue". Avant de passer au plat de résistance du métinge – la retraite à 60 ans (1983) et les 35 h (1998) maléfiques – il fera l’honneur à Montebourg de l’attaquer « en affirmant que "ce n'est pas en passant à la VIe République qui serait en réalité un retour à la IVe République que la France maitrisera mieux son destin". » (Var Matin, toujours). Et il prévoit de lancer avec Merkel, un nouveau traité européen : comme réponse immédiate aux difficultés actuelles on ne peut imaginer pire solution. D’autant que la fameuse discipline budgétaire, elle était prévue dans le traité de Mastric, comme dit Chevènement. Comme il ya a eu Toulon 1 (on allait voir ce qu’on allait voir : fin des paradis fiscaux, des émoluments extravagants des gros patrons, des parachutes dorés…), puis Toulon 2, Sarkozy propose de faire un Maastricht 2 !

Mais les savants analystes de la prose de Guano nous ont dit et continueront à nous dire ce qu’il faut comprendre et tirer de la propagande sarkozyenne. Plus trivialement, outre le fait que tout cela une fois de plus est aux frais du contribuable, celui qui fait président n’a rien à faire que de perdre son temps en un déplacement dans un zénith lointain ? Sûr que Télé Bouygues lui aurait offert l’antenne pour 52 minutes de soliloque électoraliste. Et à domicile.

Cette agitation vibrionnaire - un jour à Berlin, le lendemain à Trifouillis-les-oies, un jour à prétendre sauver l’euro, l’Europe et le monde, le lendemain à flatter les agrariens productivistes ou à jouer le porte-parole du lobby nucléaire – cadre mal avec l’image du Président protecteur qu’on essaie de fourguer au bon peuple.
http://www.wikistrike.com/article-sarkozy-a-toulon-300-000-euros-pour-52-minutes-de-discours-91090039.html

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Sarkozy : la faute est à Toulon, sauf à lui

Par Ebuzzing 3/12/2011

Le 25 septembre 2008, Nicolas Sarkozy a déjà prononcé un discours sur la crise à Toulon. Il a beaucoup promis.

"Dans la situation où se trouve l’économie, je ne conduirai pas une politique d’austérité, parce que l’austérité aggraverait la récession".

Il a déjà imposé deux plans d’austérité à la France. Le Troisième arrive.

(...) "Je n’accepterai donc pas des hausses d’impôts et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des français car notre objectif est de leur rendre leur pouvoir d’achat et non de leur en prendre".
Il a déjà décidé de 52 nouvelles taxes et hausse d’impôt

(...) "Il est exclu de renchérir les prix des produits de grande consommation"

Il a relevé le taux de TVA de base de 5,5 à 7%.

(...) "L’économie de marché ce n’est pas la loi de la jungle, ce n’est pas des profits exorbitants pour quelques-uns et des sacrifices pour tous les autres".
Il n’a augmenté le SMIC que de 1,6% en 2011. Les patrons du CAC 40 se sont augmentés de 24%. Il a inventé le bouclier fiscal pour protéger les plus riches.

(...) "Le laisser-faire c’est fini. Le marché tout puissant qui a toujours raison, c’est fini. Il faut tirer les leçons de la crise pour que la crise ne se reproduise pas".
Il a promis la sortie de crise. Trois ans plus tard, il tient un discours sur la crise. Il a tout promis. Il noujs a menti.

Discours de Toulon, décembre 2011.

Nicolas Sarkozy avait promis, pour le deuxième discours de Toulon, de faire la "pédagogie de la crise". Il en a trouvé les coupables. Tout le monde. Sauf lui.

"Pas un seul budget en équilibre depuis 1974 ».
La crise, c’est la faute à la gauche.

"La retraite à 60 ans et les 35 heures ont été des fautes graves dont nous payons aujourd’hui lourdement les conséquences.
La crise c’est l faute à la mondialisation.

"La grande cause il faut la trouver dans la situation à la fin des 70 d’une mondialisation sans règles...".
La crise c’est la faute à la crise.

"C’est la même crise qui après avoir frappé les banques, frappe les États".
La crise c’est la faute de la peur. 

 
"Cette peur qui détruit la confiance, cette peur qui paralyse les consommateurs. Cette peur qui empêche l’investisseur d’investir ...". 

La crise, c’est la faute à l’Europe. 
 
"L’Europe a déçu, pas assez vite, pas assez loin, pas assez fort...". 

La crise, c’est la faute au reste du monde. 

"La France est tellement engagée dans le monde, que son économie est tellement plongée dans l’économie mondiale, qu’il n’y pas de différence entre l’économie politique intérieure et la politique extérieure...". 
La crise, c’est la faute à tout le monde... Sauf à lui.

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