ParSaharaDoc, 6/11/2011
Au nom des Ongs Sahraouis présentant le Rapport alternatif au comité contre la torture Monsieur le président, Mesdames et Messieurs, dans le territoire non autonome du Sahara Occidental et depuis 1975, la torture est liée aux convictions politiques des Sahraouis qui subissent la disparition forcée, la détention arbitraire, la torture et autres pratiques dégradantes.
Aujourd'hui les mêmes pratiques persistent et il s'en rajoute d'autres, comme la torture contre les manifestants qui revendiquent l'autodétermination du peuple sahraoui et leurs droits socio-économiques.
A titre d'exemple le camp de Gdeim Izik qui a été violemment démantelé le 08/11/2010 et a été suivi d' une vague d'emprisonnement, meurtres et tortures contres les Sahraouis civils. Le problème est en fait le non respect de la législation marocaine et internationale dans le territoire du Sahara Occidental par les différentes forces et autorités qui ne sont pas sanctionnées.
Le 06/novembre 2010 le Roi Med 6 a qualifié tout Sahraoui qui ne soutient pas la version marocaine officielle est un ennemi de l'intégrité territoriales ou un traître, ce discours ne fait que renforcer la répression et la torture auxquelles personne n'échappe. Prenant l'article 13 de la convention contre la torture qui dit : « toute victime soumise à la torture a le droit de porter plainte devant les autorités qui procéderont immédiatement à l'examen de sa cause ».
La réalité au Sahara Occidental est que cet article comme plusieurs autres n'est pas du tout respectée, les centaines de plaintes déposées par les victimes sahraouis, par les prisonniers politiques ou leurs familles restent sans suivi, et j'ai des dizaines d'exemples avec moi pour prouver mes allégations.
Pour finir, j'attire votre attention que nous, Ongs Sahraouies ne nous étions pas concertées comme le prétend le Maroc dans son 4 ème Rapport, au sujet des cas de la torture au Sahara Occidental.
Merci
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