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dimanche 24 juillet 2011

L'Afrique face aux prédateurs,


Par Henri Amadéi, 23/7/2011

Un projet de débats publics sur l'AFRIQUE , un sur des histoires d'économie solidaire d'une part  et deux sur "L'Afrique face aux prédateurs (contre G 20)" en OCTOBRE 2011 , avant le G 20 des 3 et 4 novembre à Cannes, s'étoffe au fil de réponses et propositions, et pourrait s'articuler sur les 19+22+23 octobre :

1°) Mercredi soir 19 octobre à Cannes, MJC de CANNES :
-Projection des deux films, "Africascop, histoires d'économie solidaire" (52 minutes) et "les oiseaux volateurs, (souveraineté alimentaire au Cameroun)" (1 heure), puis débat avec le réalisateur Denys Piningre ( accord d'une MJC de Cannes pour projection des films, débat, collation, le mercredi 19 octobre ) voire d'autres.

2°) Samedi 22 octobre (NB1) :
Débat public "L'Afrique face aux prédateurs (contre G 20)" , 1er volet, animé notamment par un camarade de Survie (et d'autres) (NB2)

3°) Dimanche 23 octobre (NB1)
Débat public "L'Afrique face aux prédateurs (contre G20)" , 2ème volet, dans le secteur Vintimille-Menton-Roya (collectif "Résistances en Roya") sur les migrants notamment ? (NB3)

(NB1) Les dates des 21 et 22 octobre peuvent être échangées (entre Ouest 06 près de Cannes et Vintimille-Menton-Roya).
(NB2) Entr'autres, des contacts ont été pris avec des syndicats et collectifs de luttes en Afrique : Algérie, Egypte, Mali, Maroc, Sénégal, Tunisie ... Un syndicat du Sénégal participera, des collectifs 06 de comorien(ne)s, de guinéen(ne)s ...
(NB3) Le thème "L'Afrique face aux prédateurs" est très vaste ("... le thème " L'Afrique face aux prédateurs" semble très (trop) large, et mériterait à être précisé, ou au moins à être partagé entre les différents intervenants que je connais peu/pas : d'un point de vue financier, économique, militaire, diplomatique, migratoire,... ? ..." . Un partage approximatif entre 2°) et 3°) permettrait un recentrage sur deux parties, le vendredi soir étant centré plutôt sur les initiatives AUTONOMES positives d'africainEs eux-elles mêmes, en coopérations ponctuelles (par exemple avec AMAP ... des Bouches du Rhône ...).

L'ossature devrait être décidée AVANT LE 15 AOÛT : - caler les disponibilités, réserver des salles, ... - annonce en septembre ou début octobre dans des publications nationales ... , ...
Cela n'empêchera pas de compléter ultérieurement, - bien entendu ! - , par des débats et-ou intervenantEs supplémentaires. 

AFRICASCOP, histoires d'économie solidaire
Un film de Denys Piningre
2002 - France - 53 minutes -DV Cam
résumé français
Tourné au Burkina-Faso en 2002, "Africascop" aborde la question d’une économie basée sur le principe coopératif (partage de la décision sur le mode "une personne = une voix" et répartition équitable des revenus) dans un des pays les plus pauvres du monde.
La parole est donnée aux membres de trois coopératives ayant des activités de production et de services installées dans plusieurs villes du pays, Ouagadougou la capitale, Po au sud et Bobo Dioulasso à l’ouest.
Face aux ravages causés par la politique des Institutions financières internationales, qui ouvre la porte aux investisseurs étrangers, pousse à la privatisation des services publics et fait la promotion de cultures exportables aux dépens d’une agriculture vivrière, les coopératives représentent une alternative fragile mais rationnelle, qui remet la personne humaine au centre de l’économie.

« LES OISEAUX VOLATEURS, souveraineté alimentaire au Centre Cameroun » traite d'un retour volontaire à une agriculture destinée à retrouver "la souveraineté alimentaire" mise à mal depuis la colonisation et le développement massif de la production de cacao. Cette culture intensive a longtemps séduit les petits agriculteurs car elle représentait une source de revenus régulière. Un jour cependant, l’État camerounais qui garantissait les cours sur le marché et fournissait les "intrants", s’est désengagé pour se soumettre aux exigences des Institutions Financières Internationales. La filière est rapidement passée des mains du "public" à celles du "privé", l'État camerounais l'abandonnant aux multinationales étrangères. Puis les cours mondiaux chutant, les revenus paysans ont diminué, accentuant la tendance à l'exode rural vers les grandes villes du pays…

Pour résister à cette tendance destructrice, pour renouer avec une agriculture soucieuse de nourrir la population, des organisations paysannes villageoises se sont rassemblées autour d’Élisabeth Atangana, paysanne et "Référente" de l’Agriculture Africaine auprès de l’ONU. Maraîchage, palmiers à huile, riz, élevage de volaille et de porcs, pisciculture ont peu à peu retrouvé leur place dans une agriculture diversifiée, équilibrée, plus harmonieuse. Écoles de formation et caisses de micro-crédit sont venus renforcer ce mouvement en profondeur, soucieux d'équilibres écologiques et économiques mis en péril…

La rencontre d’Élisabeth avec Jérôme Laplane, paysan Bio installé à Roquevaire (Bouches-du-Rhône) et fournisseur d'Amap (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), a débouché sur un échange riche d'expérience. Un croisement de regard, paysan à paysan, famille à famille, entre la France et le Cameroun.

C’est cette belle histoire d'AgriCulture que retrace le film… Une histoire de friche et de sentiers oubliés qu'il convient de réemprunter pour aller de l'avant ...

Cordialement.
Henri Amadéi
syndiqué au SNESup-FSU (10 ans élu à la CA nationale, puis retraité),
militant d'Emancipation, du CAam (Anarchistes 06), de l'Union Pacifiste, ...
et électron libre

Information complétée à l'aide du commentaire (ndlr)

1 commentaire:

  1. Mon film s'appelle "AFRICASCOP, histoires d'économie solidaire" et non pas "AFRICASCOPE" (chaque lettre et chaque mot comptent dans un titre...)

    Pour l'autre film, voici un court résumé de présentation :

    « LES OISEAUX VOLATEURS, souveraineté alimentaire au Centre Cameroun » traite d'un retour volontaire à une agriculture destinée à retrouver "la souveraineté alimentaire" mise à mal depuis la colonisation et le développement massif de la production de cacao. Cette culture intensive a longtemps séduit les petits agriculteurs car elle représentait une source de revenus régulière. Un jour cependant, l’État camerounais qui garantissait les cours sur le marché et fournissait les "intrants", s’est désengagé pour se soumettre aux exigences des Institutions Financières Internationales. La filière est rapidement passée des mains du "public" à celles du "privé", l'État camerounais l'abandonnant aux multinationales étrangères. Puis les cours mondiaux chutant, les revenus paysans ont diminué, accentuant la tendance à l'exode rural vers les grandes villes du pays…

    Pour résister à cette tendance destructrice, pour renouer avec une agriculture soucieuse de nourrir la population, des organisations paysannes villageoises se sont rassemblées autour d’Élisabeth Atangana, paysanne et "Référente" de l’Agriculture Africaine auprès de l’ONU. Maraîchage, palmiers à huile, riz, élevage de volaille et de porcs, pisciculture ont peu à peu retrouvé leur place dans une agriculture diversifiée, équilibrée, plus harmonieuse. Écoles de formation et caisses de micro-crédit sont venus renforcer ce mouvement en profondeur, soucieux d'équilibres écologiques et économiques mis en péril…

    La rencontre d’Élisabeth avec Jérôme Laplane, paysan Bio installé à Roquevaire (Bouches-du-Rhône) et fournisseur d'Amap (Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne), a débouché sur un échange riche d'expérience. Un croisement de regard, paysan à paysan, famille à famille, entre la France et le Cameroun.

    C’est cette belle histoire d'AgriCulture que retrace le film… Une histoire de friche et de sentiers oubliés qu'il convient de réemprunter pour aller de l'avant ...

    Voilà... C'est tout pour aujourd'hui.
    Bien cordialement
    Denys

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