Par MAP, 26/7/2011
Des acteurs associatifs ont plaidé en faveur d'une "intervention urgente" pour faire cesser le déboisement "systématique" de la forêt de cèdre au Moyen-Atlas, considérée comme un héritage national et universel.
"L'urgence de la situation nécessite la mise œuvre immédiate de programmes alternatifs et de développement local durable", ont constaté des membres de l'association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) lors d'une conférence mardi à Rabat.
Les mesures prises par le Haut commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification en vue de prévenir ce phénomène demeurent "insuffisantes, voire inefficaces", déplorent des militants de l'association, originaires de la région de Khénifra, entourés d'agriculteurs touchés par la déforestation.
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Ils ont souligné que la préservation de ce patrimoine forestier national est "l'affaire de tous" : État, associations, partis politiques et habitants riverains.
La section de l'AMDH à Khénifra avait préparé et présenté une série de rapports qui attirent l'attention sur le processus de déboisement, de déprédation et de pillage de la forêt de cèdre. Dans ce contexte, elle a observé de nombreux sit-in pour réclamer l'arrêt de "cette hémorragie" et la mise sur pied d'un plan pour l'implication des agriculteurs à l'effort de protection de l'environnement.
Le Haut commissariat s'engage dans une stratégie de sauvegarde de la forêt de cèdre du Moyen-Atlas ayant permis jusqu'ici le reboisement de 8.000 ha et le parachèvement de plans pour l'aménagement de 146.000 ha.
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