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Esteban Beltran |
La troisième réunion informelle s'était tenue les 8 et 9 novembre dernier à l'issue de laquelle les parties avaient convenu de se réunir à nouveau au mois de décembre ainsi qu'au début de l'année! e prochaine ''afin de poursuivre, selon des approches novatrices, le processus de négociations qui a été demandé par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies'', rappelle-t-on.Elles avaient aussi convenu de '
'reprendre sans délai les visites familiales par avion sur la base d'une application stricte du plan d'actions agréé en 2004'', avait indiqué M. Ross à l'issue de la précédente réunion informelle, ajoutant que les parties ont aussi convenu ''d'accélérer l'inauguration de visites par voie terrestre.''Elles avaient également prévu de se réunir prochainement à Genève avec le Haut commissariat pour les réfugiés ''afin de revoir la mise en œuvre du plan d'actions dans sa totalité et d'avancer vers le lancement des visites par voie terrestre'', a-t-il avancé.Amnesty InternationalLa section Espagne exige de mettre en place un mécanisme de surveillance au Sahara occidental.
Amnesty international (AI) (section Espagne) a exigé de l'ONU de mettre en place au Sahara Occidental, un mécanisme de
surveillance des droits humains à t! ravers sa mission (MINURSO) présente sur le terrain depuis 1991, a déclaré vendredi le directeur d'AI en Espagne,
Esteban Beltran.Intervenant lors d'une cérémonie à l'occasion de la journée mondiale des Droits de l'homme, M. Beltran a indiqué que la situation des droits humains au Sahara occidental "ne peut s'améliorer que si la mission de l'ONU dans cette région introduit à son mandat, la surveillance des droits de l'homme", rapporte hier, l'Agence de presse sahraouie (SPS). Il a souligné que "pour AI, si l'ONU assume ce mandat cela empêchera que se succèdent les violations des droits de l'Homme au Sahara occidental", a précisé la même source qui ajoute que M. Beltran a révélé à cet égard que le gouvernement espagnol était disposé à "soutenir" cette extension au mandat de l'ONU, "mais cette décision dépend du Conseil de sécurité".Amnesty International avait rendu public un rapport sur l'assaut de l'armée marocaine contre le camp de Gdeim Izik dans lequel elle affirme que d! es personnes ont été blessées par balles réelles.L'organisation avait
auparavant dénoncé la "dégradation continue" des Droits de l'homme dans les territoires occupés du Sahara occidental.Dans son rapport publié jeudi sur les violations des Droits de l'homme dans 159 pays, AI a relevé que "les autorités marocaines imposent des restrictions aux libertés d'expression des partisans du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination".
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