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jeudi 28 janvier 2010

Les droits de l'homme au Maroc selon Human Rights Watch (HRW)

 Human Rights Watch critique le pouvoir marocain 

Par LE MONDE avec AFP, 26/1/2010
Selon l'ONG Human Rights Watch (HRW), la situation des droits de l'homme "s'est globalement détériorée en 2009 au Maroc". "Bien que le pays ait conservé une société civile dynamique et une presse indépendante", l'ONG note l'arrestation de nombreux opposants en dépit des droits humains.
La justice marocaine est particulièrement mise en cause dans les violations constatées par l'ONG. "Le gouvernement, aidé par des tribunaux complaisants, a utilisé une législation répressive pour punir et emprisonner des opposants non violents, en particulier ceux qui [critiquent] le roi ou la monarchie, (...) la 'marocanité' du Sahara occidental, ou (...) l'islam", affirme HRW.

LIBERTÉ D'EXPRESSION, D'ASSOCIATION ET SAHARA OCCIDENTAL
Dans ce même rapport, Human Rights Watch évoque la situation des droits de l'homme au Sahara occidental, sous administration marocaine depuis 1975. "De nombreux Sahraouis ont été inculpés ou emprisonnés à cause de leurs revendications pacifiques en faveur de l'autodétermination pour le Sahara occidental", note HRW. Ainsi, "la police a arrêté sept militants sahraouis non violents le 8 octobre, à leur retour d'une visite non dissimulée des camps de réfugiés gérés par le Polisario [mouvement qui lutte pour l'indépendance du Sahara occidental, ndlr] près de Tindouf", rapporte l'ONG. "Le renvoi de civils devant un tribunal militaire, où les droits de procédure des accusés sont amoindris, a constitué une évolution rare et de mauvais augure", ajoute HRW.
Selon cette dernière, l'année 2009 a également été marquée par plusieurs atteintes à la liberté d'association et à la liberté d'expression, avec des publications interdites et des responsables de journaux condamnés à des peine de prison ferme.
L'association souligne enfin que la France est "le principal partenaire commercial du Maroc" et qu'elle "a rarement critiqué publiquement les pratiques du [royaume] en matière de droits humains".

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