Par Anthony Lesme, Bakchich, 15/1/2010
De fin 2006 à début 2008, des travailleurs sans-papiers ont rénové l’Assemblée nationale. Suite à une grève lancée par la CGT pour la régularisation, ils se joignent au mouvement… et le syndicat a découvert le pot-aux-roses.
13 janvier 2010, le temps s’est radouci sur Paris. Une aubaine pour une petite manifestation devant l’Assemblée nationale. Aux sons des tam-tams, 200 à 300 sans-papiers réclament leur régularisation.
Ils sont plus de 6000 aujourd’hui à faire grève. Plus de 2000 entreprises sont touchées selon la CGT. « Une partie de l’iceberg » selon le syndicat.
La manifestation ne s’arrête pas devant le parvis du temple républicain. A l’intérieur de l’édifice, la CGT et des députés de gauche ont invité la presse à rencontrer des sans-papiers ayant travaillé dans le saint des saints. Au 101, rue de l’université exactement. Bouygues diligentait alors les travaux et a fait appel à des sociétés intérimaires apparemment friandes de personnels sans-papiers.
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