Une centaine de réfugiés africains campaient depuis plusieurs jours devant le siège du Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU (HCR) à Rabat. Un sit-in pacifique pour demander leur réinstallation dans un autre pays. Samedi matin, à l'aube, ils ont été violemment délogés à coups de matraque par les forces de l'ordre, rapporte le quotidien espagnol ABC sur son site internet. Le seul média - pour l'instant - à avoir relaté l'information sur internet.
Ces hommes, femmes et enfants, originaires pour la plupart d'Afrique subsaharienne, sont environ 750 à détenir le statut de "réfugié" au Maroc. Le royaume alaouite, signataire de la Convention de Genève, se doit de leur procurer les documents administratifs nécessaires pour circuler librement et accéder au marché de l'emploi. Mais très peu obtiennent en réalité une carte de résident.
Dans un communiqué appelant à la mobilisation, daté du 15 juin 2009, ils dénoncent "plusieurs années de souffrances, d’expulsions, de refoulements et d’arrestations arbitraires… Un contexte extrêmement difficile où le HCR montre ses faiblesses et son inefficacité dans sa mission initiale de sauvegarde et du bien être des réfugiés".
koun kan lkhoukh ydawi koun dawa rasso.
RépondreSupprimeril y a des centaines de milliers de marocains qui vivent dans la misére , qui n'ont pas de travail et qui cerculent dans les rues sans avenir alors qu'ils sont porteurs de diplômes supérieurs...
Je ne comprends pas ce que ces refigiés espérent du Maroc ??? si ce n'est que les coups de matraques ..c'est la seule et unique chose qu'on sert a volonté au Maroc pour les marocains ausssi bien que pour nos visiteurs.
li trejja yrja Allah c'est lui seul qui peut aider ces malheureux car les nations unis est le premiér responsable des malheur qui touchent le monde .
@ Anonyme :
RépondreSupprimerIl faut comprendre que ces réfugiés africains ne sont pas au Maroc par choix. "Poste-frontière" de l'Europe, le royaume alaouite se voit pressé par les pays européens de "réguler" les flux d'immigrés clandestins à l'intérieur même de ses frontières. D'où l'expression de "sous-traitance" de l'immigration clandestine concernant les derniers pays de transit avant l'Union européenne : Maroc, Algérie, Tunisie, Libye, pays de l'Europe de l'Est.
La plupart des réfugiés au Maroc (environ 750) ont bien sûr demandé en premier un visa pour un pays européen, qui leur a été refusé. Ils ont donc le choix entre rester aux portes de l'Europe ou rentrer chez eux. Et s'ils ont quitté femme et enfants pour tenter leur chance en Europe, ce n'est pas pour rien...
Le Maroc s'est engagé devant les instances internationales à accueillir ces réfugiés et à les insérer dans la société marocaine. Si les autorités marocaines ne peuvent ou ne veulent pas le faire, qu'ils le disent et arrêtent cette hypocrisie, tout simplement...
Hassan H
http://marocinfos.over-blog.com/
Rien à ajouter à la réponse de notre ami Hassan H
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