Sit-in
Venez nombreuses et nombreux, soutenir les Femmes Soulaliates dans leur sit-in, le Jeudi 2 juillet 2009 à 16h30, devant le Parlement marocain à Rabat, dans le cadre de l'action en justice qu’elles ont introduite devant le tribunal administratif de Rabat visant l’annulation des décisions du Conseil de tutelle et dénonçant la position de l'État marocain et le dédain dont il fait preuve eu égard à leurs souffrances et à la discrimination dont elles sont victimes dans les terres collectives.
L’Association Démocratique des Femmes du Maroc et le Forum Alternatives Maroc
Rabat, le 26 Juin 2009,
Conférence de presse.
L’Association Démocratique des Femmes du Maroc et le Forum Alternatives Maroc organisent le Jeudi 02 Juillet 2009 à 14h30 au siège de l’ADFM au n° 2, Rue Ibn Mokla, Quartier des Orangers à Rabat, une conférence de presse pour tenir informée l’opinion publique de la situation des femmes Soulaliyates et de l’évolution enregistrée dans l’action en justice que ces dernières ont introduite auprès du tribunal administratif de Rabat.
La conférence de presse sera suivie d’un sit-in de femmes de différentes régions du royaume, le même jour, à 16h30 devant la porte principale du Parlement.
Nabia Haddouche
Présidente ADFM
Contact :
Tél : +212 5 37 72 16 56
Fax : + 212 5 37 26 08 13
E-mail : contact@adfm.ma
http://www.adfm.ma/
L’Association Démocratique des Femmes du Maroc et le Forum Alternatives Maroc
Rabat, le 26 Juin 2009,
Conférence de presse.
L’Association Démocratique des Femmes du Maroc et le Forum Alternatives Maroc organisent le Jeudi 02 Juillet 2009 à 14h30 au siège de l’ADFM au n° 2, Rue Ibn Mokla, Quartier des Orangers à Rabat, une conférence de presse pour tenir informée l’opinion publique de la situation des femmes Soulaliyates et de l’évolution enregistrée dans l’action en justice que ces dernières ont introduite auprès du tribunal administratif de Rabat.
La conférence de presse sera suivie d’un sit-in de femmes de différentes régions du royaume, le même jour, à 16h30 devant la porte principale du Parlement.
Nabia Haddouche
Présidente ADFM
Contact :
Tél : +212 5 37 72 16 56
Fax : + 212 5 37 26 08 13
E-mail : contact@adfm.ma
http://www.adfm.ma/
Qui sont les femmes Soulaliyates ?
Les femmes marocaines et les terres collectives
Les soulaliates, femmes, mères, épouses et chefs de famille qui ont été spoliées de leur droit à bénéficier des terres collectives au nom d’un droit coutumier archaïque et inique, vivent aujourd’hui des drames sociaux. En effet, après avoir été expulsées de leurs terres, simplement parce qu’elles sont des femmes, elles ont été amenées à endurer la pauvreté et à trouver refuge dans les bidonvilles.
Elles sont victimes de discrimination de la part des représentants de la Jamaa et de l’irresponsabilité du Conseil de tutelle, même après avoir crié haut et fort « cette coutume est un crime, il ya injustice dans les terres collectives » et usé de tous les moyens de protestation pour dénoncer les injustices : plaintes et la correspondance aux responsables, sit in, déclarations à la presse etc....
Discrimination d’autant plus inacceptable que les terres collectives destinées à l’origine à une exploitation par les chefs de familles, ne devaient être ni cédées ni faire l’objet d’une appropriation. Cependant, aujourd’hui, l’exploitation a pris d’autres significations qui ont ouvert la porte à la transgression de la coutume car :
ces terres sont actuellement cédées au secteur privé et au secteur public,
le statut d’ayant droit est aujourd’hui reconnu même aux personnes de sexe masculin non mariés à partir, parfois, de l’âge de 16 ans.
L’accélération des programmes de cession des terres collectives a entrainé une réduction de ce patrimoine ainsi que l’exode et l’appauvrissement des femmes soulaliyates.
A l’Association Démocratique des Femmes du Maroc, nous considérons les femmes soulaliyates de toutes les régions du Maroc comme des ayants droit aux terres collectives et nous soutenons leurs revendications pour :
suspendre les cessions des terres collectives ainsi que les compensations annuelles liées à l’use et fruit de ces terres, jusqu’à ce qu’une solution équitable soit trouvée pour les femmes,
trouver une solution légale définitive reconnaissant les droits aux terres collectives à toutes les parties prenantes et plus particulièrement les femmes soulalyates.
Rabat 27 Novembre 2008
Les soulaliates, femmes, mères, épouses et chefs de famille qui ont été spoliées de leur droit à bénéficier des terres collectives au nom d’un droit coutumier archaïque et inique, vivent aujourd’hui des drames sociaux. En effet, après avoir été expulsées de leurs terres, simplement parce qu’elles sont des femmes, elles ont été amenées à endurer la pauvreté et à trouver refuge dans les bidonvilles.
Elles sont victimes de discrimination de la part des représentants de la Jamaa et de l’irresponsabilité du Conseil de tutelle, même après avoir crié haut et fort « cette coutume est un crime, il ya injustice dans les terres collectives » et usé de tous les moyens de protestation pour dénoncer les injustices : plaintes et la correspondance aux responsables, sit in, déclarations à la presse etc....
Discrimination d’autant plus inacceptable que les terres collectives destinées à l’origine à une exploitation par les chefs de familles, ne devaient être ni cédées ni faire l’objet d’une appropriation. Cependant, aujourd’hui, l’exploitation a pris d’autres significations qui ont ouvert la porte à la transgression de la coutume car :
ces terres sont actuellement cédées au secteur privé et au secteur public,
le statut d’ayant droit est aujourd’hui reconnu même aux personnes de sexe masculin non mariés à partir, parfois, de l’âge de 16 ans.
L’accélération des programmes de cession des terres collectives a entrainé une réduction de ce patrimoine ainsi que l’exode et l’appauvrissement des femmes soulaliyates.
A l’Association Démocratique des Femmes du Maroc, nous considérons les femmes soulaliyates de toutes les régions du Maroc comme des ayants droit aux terres collectives et nous soutenons leurs revendications pour :
suspendre les cessions des terres collectives ainsi que les compensations annuelles liées à l’use et fruit de ces terres, jusqu’à ce qu’une solution équitable soit trouvée pour les femmes,
trouver une solution légale définitive reconnaissant les droits aux terres collectives à toutes les parties prenantes et plus particulièrement les femmes soulalyates.
Rabat 27 Novembre 2008
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