par Belmaïzi, le 2 juillet 2009
Le jugement des sept militants d’ANNAHJ, demain (vendredi 3/7/2009), est, non seulement une stupidité, mais il est anachronique et sans fondements. Anachronique, parce que les Marocains ont bien changé et évoluent vers la modernité politique, alors que l’Etat et ses élites sont restés au stade de la féodalité et du totalitarisme makhzanien. Sans fondements, parce que, qui dit vote dit que la société est régie par un système démocratique. Et donc tout citoyen appelé aux urnes vote ou ne vote pas, ou vote blanc. Mais si la campagne électorale a été couverte par les médias qui donnent la parole à l’ensemble des partis, tout parti doit donc jouir de son droit à l’expression libre et sans contraintes. L’Egalité des chances est, dans ce sens, un concept obligé pour la paix et le « contrat social ». Les partis qui appellent des voix pour être élus, ne peuvent être distingués ou privilégiés devant les partis comme ANNAHJ qui appellent au boycott des élections. D’ailleurs depuis que le Maroc est « indépendant », toutes les élections n’ont strictement rien apporté à notre société, comme le dit si bien Farid Halli. Les magouilles à profusion, la corruption à coup de walima et de couscous, de paires de balgha et de dirhams. Et que l’on se rappelle les massacres et les violences du temps de la tyrannie (un Front (« ajjabha » par-ci un autre Front par-là) avec les chaînes des vélos ou des motos. Aujourd’hui la barbarie a changé de visage, elle n’est plus ce qu’elle était. La triche se fait « light » et mieux civilisée. Mais on ne peut tromper indéfiniment les Marocains.
Un parti ne peut être jugé pour avoir appelé au boycott des élections. La démocratie – si démocratie il y a au Maroc – lui assure sa plage d’expression dans les médias, et le débat contradictoire devient un signe de bonne santé d’une société. D’ailleurs ANNAHJ sait très bien que nombre de citoyens sont blasés de cette éternelle mascarade des élections. Et que le boycott est de fait une réalité spontanée et palpable chez beaucoup. Mais l’appel au boycott de la part d’ANNAHJ est motivé par l’instauration d’un débat productif sur ce qui se passe dans ce pays qui dérive et se refuse à décoller…
Un parti ne peut être jugé que s’il appelle à la haine, au racisme et à la violence. On ne peut juger les militants d’ANNAHJ que si la Constitution marocaine stipule que les élections sont obligatoires et que tous les citoyens doivent accomplir ce devoir, comme le fait la Constitution belge, par exemple, où tous les Belges sont obligés de voter…
Le dossier est bourré de vide et ne peut tenir la route. C’est un procès politique qui renie et bâillonne toute parole qui n’obéit pas au « consensus ». C’est pourtant la voix de la majorité, silencieuse y compris. Et s’il y a infraction du code électoral, elle est du côté de l’Etat qui prive, par un déficit flagrant d’organisation administrative au niveau des inscriptions, nombre de citoyen de voter. Légalement c’est le système makhzanien qui doit être condamné – et je ne parle même pas, ici, des fraudes et des marchandages. Alors, qui doit juger qui ???
Si l’on condamne les sept militants d’ANNAHJ, le monde entier saura que le Maroc s’enfonce dans les dérives et les contentieux graves qui s’accumulent, s’accumulent, s’accumulent !!
Quant à certains militants de la gauche qui rêvent de changer les choses de l’intérieur en participant à la mascarade électorale, ils savent bien maintenant que c’est chose impossible. Cette gauche non seulement, elle doit tirer les leçons de son errance, mais elle a le devoir de se solidariser avec ANNAHJ et travailler pour constituer un pôle de gauche productif. Cette gauche s’est fait avoir à maintes reprises, à cause de ses analyses erronées et qui ne tiennent pas la route. « Le loup » dit le proverbe, « on ne la lui joue qu’une seule fois ». A bon entendeur salut !
Les militants à l’étranger pensent fortement aux militants d’ANNAHJ en regardant dans les yeux El Yazami qui trahit les idéaux pour lesquels nous restons fidèles…
Un parti ne peut être jugé pour avoir appelé au boycott des élections. La démocratie – si démocratie il y a au Maroc – lui assure sa plage d’expression dans les médias, et le débat contradictoire devient un signe de bonne santé d’une société. D’ailleurs ANNAHJ sait très bien que nombre de citoyens sont blasés de cette éternelle mascarade des élections. Et que le boycott est de fait une réalité spontanée et palpable chez beaucoup. Mais l’appel au boycott de la part d’ANNAHJ est motivé par l’instauration d’un débat productif sur ce qui se passe dans ce pays qui dérive et se refuse à décoller…
Un parti ne peut être jugé que s’il appelle à la haine, au racisme et à la violence. On ne peut juger les militants d’ANNAHJ que si la Constitution marocaine stipule que les élections sont obligatoires et que tous les citoyens doivent accomplir ce devoir, comme le fait la Constitution belge, par exemple, où tous les Belges sont obligés de voter…
Le dossier est bourré de vide et ne peut tenir la route. C’est un procès politique qui renie et bâillonne toute parole qui n’obéit pas au « consensus ». C’est pourtant la voix de la majorité, silencieuse y compris. Et s’il y a infraction du code électoral, elle est du côté de l’Etat qui prive, par un déficit flagrant d’organisation administrative au niveau des inscriptions, nombre de citoyen de voter. Légalement c’est le système makhzanien qui doit être condamné – et je ne parle même pas, ici, des fraudes et des marchandages. Alors, qui doit juger qui ???
Si l’on condamne les sept militants d’ANNAHJ, le monde entier saura que le Maroc s’enfonce dans les dérives et les contentieux graves qui s’accumulent, s’accumulent, s’accumulent !!
Quant à certains militants de la gauche qui rêvent de changer les choses de l’intérieur en participant à la mascarade électorale, ils savent bien maintenant que c’est chose impossible. Cette gauche non seulement, elle doit tirer les leçons de son errance, mais elle a le devoir de se solidariser avec ANNAHJ et travailler pour constituer un pôle de gauche productif. Cette gauche s’est fait avoir à maintes reprises, à cause de ses analyses erronées et qui ne tiennent pas la route. « Le loup » dit le proverbe, « on ne la lui joue qu’une seule fois ». A bon entendeur salut !
Les militants à l’étranger pensent fortement aux militants d’ANNAHJ en regardant dans les yeux El Yazami qui trahit les idéaux pour lesquels nous restons fidèles…
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