- Détails
- Catégorie : MONDE
- 10 Avr 2016
- Publié le dimanche 10 avril 2016 12:25
- Affichages : 35
Par CHAHID EL HAFED-
Une délégation du comité de jumelage de Gonfreville
l’Orcher, dont la ville est liée par un jumelage à la Daira de Jreifia
(camps de réfugiés sahraouis-Dakhla), a appelé le gouvernement français
et les autorités européennes à condamner, "sans réserve", l'arrestation
de juristes internationaux au Maroc alors qu’ils se rendaient auprès des
prisonniers politiques sahraouis dans la prison de Salé.
Tout en appelant à la "condamnation de cette nouvelle atteinte aux
droits de l’homme", cette délégation a, dans un communiqué publié samedi
et cité par l'agence de presse sahraouie (SPS), demandé l’élargissement
de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental
(MINURSO) à la protection des droits de l’Homme dans les territoires
occupés du Sahara occidental.
La délégation de Gonfreville l’Orchera, en visite de travail à Jreifia
(camps de réfugiés sahraouis-Dakhla), "vient de prendre connaissance que
des juristes européens avaient été arrêtés lors de leur arrivée au
Maroc, alors qu'ils se rendaient auprès des prisonniers politiques
détenus dans la prison de Salé", a déploré la délégation dans le
communiqué.
Le comité de jumelage de Gonfreville l’Orcher dont la ville est liée
par un jumelage à la Daira de Jreifia (camps de réfugiés
sahraouis-Dakhla) a appelé depuis Jreifia à la libération immédiate des
prisonniers politiques sahraouis qui croupissent encore dans les prisons
marocaines, ajoute le texte.
La délégation a en outre appelé à l’organisation, "urgente", du
référendum d’autodétermination du peuple sahraoui promis par l’ONU
depuis plus d’un quart de siècle, réaffirmant le "soutien total du
comité de Jumelage de Gonfreville l’Orcher à la lutte juste et
exemplaire du peuple sahraoui".
Le comité de jumelage de Gonfreville l'Orcher a assuré qu'il
s"‘associera et encouragera toutes les initiatives prises dans ce sens".
Durant son séjour, la délégation du comité de jumelage de Gonfreville
l’Orcher a rencontré la population réfugiée sahraouie de la willaya de
Dakhla et notamment de J’Réfia et "a constaté de visu la situation de
vie difficile" suite aux inondations d’octobre 2015, notant "la ferme
volonté d’obtenir l’application du droit international".
La population réfugiée s’est dite "profondément inquiète de la
situation réservée aux Sahraouis résidant sur le territoire occupé du
Sahara occidental, arrestations arbitraires, atteintes au droit de
manifester, violences régulières", conclut le communiqué.
Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes, et donc
éligible à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale
de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et
peuples coloniaux, le Sahara Occidental et la dernière colonie en
Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc, soutenu par la France.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire