Le film de Nabil Ayouch sur les prostituées marocaines a été primé à Angoulême du Valois d'or et de celui de la meilleure actrice.
Interdit au Maroc, le film polémique Much Loved figure parmi les grands gagnants du festival du film francophone d'Angoulême. Attendu dans les salles françaises le 16 septembre prochain, le long-métrage de Nabil Ayouch traitant de la prostitution marocaine a été récompensé du Valois d'or et celui de la meilleure actrice pour Loubna Abidar, dimanche 30 août.
Présenté au dernier festival de Cannes, Much Loved raconte les peines et les joies de Noha, Randa, Soukaina et Hlima, quatre prostituées de Marrakech, entre clients, soirées alcoolisées et danses sulfureuses. Les scènes montrent aussi des moments de complicité, de tendresse et les rapports compliqués de ces femmes vis-à-vis de leurs familles.
Présenté au dernier festival de Cannes, Much Loved raconte les peines et les joies de Noha, Randa, Soukaina et Hlima, quatre prostituées de Marrakech, entre clients, soirées alcoolisées et danses sulfureuses. Les scènes montrent aussi des moments de complicité, de tendresse et les rapports compliqués de ces femmes vis-à-vis de leurs familles.
L'actrice principale menacée au Maroc
"Ça fait du bien. Enfin. Je prends ça comme un geste d'amour",
s'est réjoui Nabil Ayouch, la gorge serrée, en recevant son prix sur
la scène du théâtre d'Angoulême. Après un mot pour les interprètes du
film, ses "quatre petites fées", il a rendu hommage "aux femmes arabes
qui tous les jours se battent pour faire respecter leurs droits civiques
fondamentaux".
Les larmes aux yeux, son interprète principale la Marocaine Loubna Abidar a déclaré en obtenant son Valois : "Je n'ai jamais osé en rêver...". Au printemps dernier, elle avait indiqué avoir reçu des messages de haine et des menaces, alors que le film déclenchait au Maroc une intense polémique mais aussi un débat sur la prostitution.
Primé, parmi dix films en compétitions, par le jury que présidait Jean-Hugues Anglade, Much Loved succède au palmarès d'Angoulême à Hippocrate, film de Thomas Lilti sur la médecine vue de l'intérieur.
Les larmes aux yeux, son interprète principale la Marocaine Loubna Abidar a déclaré en obtenant son Valois : "Je n'ai jamais osé en rêver...". Au printemps dernier, elle avait indiqué avoir reçu des messages de haine et des menaces, alors que le film déclenchait au Maroc une intense polémique mais aussi un débat sur la prostitution.
Primé, parmi dix films en compétitions, par le jury que présidait Jean-Hugues Anglade, Much Loved succède au palmarès d'Angoulême à Hippocrate, film de Thomas Lilti sur la médecine vue de l'intérieur.
Nicolas Duvauchelle sacré meilleur acteur
Autre grand gagnant de ce huitième festival d'Angoulême : Je ne suis pas un salaud d'Emmanuel
Finkiel avec Nicolas Duvauchelle. L'oeuvre retrace la fuite en avant
d'Eddie, victime d'une agression. Il désigne à tort un suspect, Ahmed,
contre qui la machine judiciaire s'emballe. Emmanuel Finkiel a reçu le
Valois de la meilleure mise en scène, Nicolas Duvauchelle celui du
meilleur acteur.
Le Valois du scénario est revenu à Je suis à toi du Belge David Lambert, l'histoire d'un escort-boy argentin débarqué en Belgique. Le film a aussi été récompensé par le Valois du jury étudiants. Le Valois du public est revenu à La passion d'Augustine de Lea Pool, film canadien narrant l'épopée musicale d'un couvent québécois à travers le parcours d'une pianiste prodige.
Le Valois du scénario est revenu à Je suis à toi du Belge David Lambert, l'histoire d'un escort-boy argentin débarqué en Belgique. Le film a aussi été récompensé par le Valois du jury étudiants. Le Valois du public est revenu à La passion d'Augustine de Lea Pool, film canadien narrant l'épopée musicale d'un couvent québécois à travers le parcours d'une pianiste prodige.
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