Chers amis lecteurs de solidmar,

Solidmar est fatigué ! Trop nourri ! En 8 ans d’existence il s’est goinfré de près de 14 000 articles et n’arrive plus à publier correctement les actualités. RDV sur son jumeau solidmar !

Pages

mardi 24 mars 2015

Sahara occidental : Les manifestations politiques réprimées dans la violence par le Maroc (réseau)

Version imprimable Suggérer par mail
REMDH, 21/3/2015(extraits rapport)

Les manifestations politiques au Sahara occidental occupé sont "systématiquement" interdites ou réprimées dans "la violence" par les forces de police marocaine qui "agissent en toute impunité", selon un rapport du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH).
Le REMDH a rendu son rapport au terme d'une mission effectué au Maroc et aux territoires occupés du Sahara occidental du 14 au 21 septembre 2014, afin d’y évaluer la situation en matière de respect des droits de l’Homme.
"Au Sahara occidental (occupé), des restrictions à la liberté de réunion et de manifestation continuent d’être imposées plus qu’ailleurs. Les manifestations politiques et de solidarité sont systématiquement interdites ou réprimées dans la violence par les forces de police qui agissent en toute impunité", a relevé le REMDH, ajoutant que la torture "demeure également une pratique courante".
Dans ses conclusions, le REMDH a indiqué que l’Union européenne (UE) devrait intégrer la composante des droits de l'Homme pour le Sahara occidental dans son accord de politique européenne de voisinage (PEV) avec le Maroc et soutenir la mise en place de mécanismes internationaux permanents pour contrôler et garantir le respect des droits de l’Homme dans le Sahara occidental.
Le REMDH fait également état du harcèlement de plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme, en particulier de l’AMDH qui constitue "une violation de l’article 29 de la nouvelle constitution".
"Les autorités marocaines tentent ainsi d’entraver le travail des défenseurs des droits de l’Homme, d’autant plus depuis les déclarations du ministre de l’intérieur, Mohamed Hassad, devant le parlement marocain le 15 juillet de l’année dernière. M. Hassad a en effet accusé les organisations non gouvernementales de subir des influences étrangères et de compromettre la réputation et la sécurité du pays", a indiqué le REMDH.
Le REMDH a ajouté que les poursuites engagées contre ceux et celles qui dénoncent la torture relevaient "d’une volonté d’intimidation de même nature".

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire