Lors
d’une conférence organisée samedi à Salé à l’occasion de l’inauguration
du nouveau siège du Centre culturel Abou Bakr Kadiri , le ministre de
l’Education nationale, Rachid Belmokhtar, a regretté « la situation
déplorable » du système éducatif au Maroc où 76% des élèves ne
maitrisent « ni la lecture, ni l’écriture ». L’école absorbe pourtant
27% du budget général de l’Etat, le plus important avec ceux de l’armée
et de la santé.
Rachid Belmokhtar a ainsi dressé, durant une intervention d’une heure, un tableau sombre du système éducatif national, estimant que l’école marocaine n’enseigne que des « futilités ». Le ministre reconnaît que « cette situation ne peut plus perdurer ». L’ancien directeur de l’Université Al Akhayoune d’Ifrane a souligné que l’école marocaine était confrontée actuellement à trois problèmes majeurs: « le niveau de formation et de compétences du professeur, l’éthique et la gouvernance ». Il a par ailleurs suggéré, à cette occasion, une série de mesures à entreprendre d’urgence. Il s’agit notamment de veiller à ce que « l’élève sache lire, écrire et compter au bout de trois ans du cycle primaire, d’instaurer une meilleure méthode de notation et d’admission d’un cycle à un autre, de fusionner la formation professionnelle à l’enseignement classique et de valoriser l’enseignement des langues étrangères ». Le ministre a aussi proposé que la durée de formation des professeurs soit portée à trois ans au lieu d ‘un an actuellement.
Rachid Belmokhtar a ainsi dressé, durant une intervention d’une heure, un tableau sombre du système éducatif national, estimant que l’école marocaine n’enseigne que des « futilités ». Le ministre reconnaît que « cette situation ne peut plus perdurer ». L’ancien directeur de l’Université Al Akhayoune d’Ifrane a souligné que l’école marocaine était confrontée actuellement à trois problèmes majeurs: « le niveau de formation et de compétences du professeur, l’éthique et la gouvernance ». Il a par ailleurs suggéré, à cette occasion, une série de mesures à entreprendre d’urgence. Il s’agit notamment de veiller à ce que « l’élève sache lire, écrire et compter au bout de trois ans du cycle primaire, d’instaurer une meilleure méthode de notation et d’admission d’un cycle à un autre, de fusionner la formation professionnelle à l’enseignement classique et de valoriser l’enseignement des langues étrangères ». Le ministre a aussi proposé que la durée de formation des professeurs soit portée à trois ans au lieu d ‘un an actuellement.
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