Par
Mohammed Hifad, 1/10/2012
Les agences bancaires d’Essaouira manquent crucialement de liquidité ou sont au bord de la faillite.
Depuis la terrible gaffe irresponsable commise par le gouvernement islamiste de Benkirane qui a tiré des comptes des clients de toutes les banques sans préavis les arriérés fiscaux comme impôts dus au trésor de l’Etat , c’est la débandade : tous ces clients ont vite fait de retirer les fonds qui restent sur leurs comptes et n’y mettent plus un sou de plus. C’est la panique et le manque de confiance qui s’installent définitivement.
Les islamistes ont détruit les banques existantes pour lancer les banques islamiques mais les Marocains analphabètes ne feront malheureusement pas la différence entre elles.
Un client d’une agence qui a son argent en dépôt dans une agence d’Essaouira vient d’acheter un bien foncier à 400000 Dh et lorsqu’il est allé retirer son argent pour le payer , sa banque a refusé carrément de mettre cette somme à sa disposition. Il a fallu une intervention d’un grand responsable de Rabat pour qu’il puisse enfin retirer son argent.
Ces mauvaises nouvelles font malheureusement tache d’huile en ville.La presse du Makhzen se tait et se focalise sur les petites querelles des istiqlaliens et des unifpéistes .Mine de rien!
Les petits clients comme les bijoutiers, les pêcheurs, les commerçants qui mettent de côté un peu d’argent au quotidien et fournissent à la banque et par conséquent à ses clients un peu de liquidité se sont abstenus de le faire et c’est le blocage partout ce qui va faire ressortir et mettre en évidence tous les trous et les opérations frauduleuses du passé en gestation dans ces agences et héritées d’un chef à un autre.
En plus de la crise venue d’ailleurs , cette action peu heureuse du nouveau gouvernement a aggravé la situation.
Les grossistes ont très vite fait écouler leur stock en coffres forts achetés par les particuliers qui ne font plus confiance à ces établissements bancaires.
L’âge d’or des banques marocaines a profité surtout aux juifs et aux Fassis habitués au crédit..
La quasi majorité des riches marocains y déposaient leur argent par milliards sans prendre le risque de l’investir et maximiser leurs profits comme l’aurait fait un américain et une banque digne de ce nom puisque les nôtres sont plutôt de simples caisses de dépôts.
La religion y est pour beaucoup car ces clients riches et analphabètes sont fanatiques et savent que l’Islam interdit de percevoir des intérêts , « riba », sur l’argent prêté.
Les juifs et les Fassis instruits et ouverts ont largement profité des crédits dans la mesure où la majorité des banquiers était composée de juifs et de Fassis.
Ces dernières semaines, il faut faire le tour de la ville et des guichets automatiques pour retirer 500 dh, opération réalisée pour un client sur dix en moyenne et pour tous les autres c’est le rejet sans aucune justification que cela soit pour une avance ou pour retirer votre propre argent..
A la banque populaire, on revient au payement par chèques et on les fait passer au compte gouttes. J’ai un crédit dit " révolving" que j’ai toujours utilisé depuis une dizaine d’années pour équilibrer mes dépenses puisqu’il m’épargne la tracasserie à chaque fois de refaire tout le dossier pour la demande d’un crédit.
Cela fait plus d’un mois que j’ai déposé une demande pour la modeste somme de 2500 DH et j’attends toujours au moment où j’écris ce texte. C’est pour la deuxième fois que cela m'arrive alors que par le passé , le virement ne dépasse pas 48 heures ce qui fait l’un des avantages de ce crédit ouvert en permanence toujours à partir de 2500 dh et plus de somme disponible .
Pour moi il n’y a plus de doute , c’est la faillite non déclarée de ma banque et des lendemains inconnus et je commence à paniquer.
Le Maroc va-t-il rejoindre la Grèce et l’Espagne alors que sa monnaie n’a rien à voir directement avec les monnaies étrangères ?
Le Maroc a l’habitude d’équilibrer sa balance des paiements par les rentrées en devises des phosphates , de la drogue, des MRE et du tourisme. Seuls les phosphates et la drogue continuent leur fonction et pour les deux autres , leurs rentrées ont diminué de plus de la moitié et il faut ajouter à cela la lourde facture du pétrole et du blé achetés au prix du marché mondial.
La situation est alarmante, c’est le cas de le dire.
Allons-nous revenir au troc comme les grecs en ce moment par manque de liquidités ?
Les agences bancaires d’Essaouira manquent crucialement de liquidité ou sont au bord de la faillite.
Depuis la terrible gaffe irresponsable commise par le gouvernement islamiste de Benkirane qui a tiré des comptes des clients de toutes les banques sans préavis les arriérés fiscaux comme impôts dus au trésor de l’Etat , c’est la débandade : tous ces clients ont vite fait de retirer les fonds qui restent sur leurs comptes et n’y mettent plus un sou de plus. C’est la panique et le manque de confiance qui s’installent définitivement.
Les islamistes ont détruit les banques existantes pour lancer les banques islamiques mais les Marocains analphabètes ne feront malheureusement pas la différence entre elles.
Un client d’une agence qui a son argent en dépôt dans une agence d’Essaouira vient d’acheter un bien foncier à 400000 Dh et lorsqu’il est allé retirer son argent pour le payer , sa banque a refusé carrément de mettre cette somme à sa disposition. Il a fallu une intervention d’un grand responsable de Rabat pour qu’il puisse enfin retirer son argent.
Ces mauvaises nouvelles font malheureusement tache d’huile en ville.La presse du Makhzen se tait et se focalise sur les petites querelles des istiqlaliens et des unifpéistes .Mine de rien!
Les petits clients comme les bijoutiers, les pêcheurs, les commerçants qui mettent de côté un peu d’argent au quotidien et fournissent à la banque et par conséquent à ses clients un peu de liquidité se sont abstenus de le faire et c’est le blocage partout ce qui va faire ressortir et mettre en évidence tous les trous et les opérations frauduleuses du passé en gestation dans ces agences et héritées d’un chef à un autre.
En plus de la crise venue d’ailleurs , cette action peu heureuse du nouveau gouvernement a aggravé la situation.
Les grossistes ont très vite fait écouler leur stock en coffres forts achetés par les particuliers qui ne font plus confiance à ces établissements bancaires.
L’âge d’or des banques marocaines a profité surtout aux juifs et aux Fassis habitués au crédit..
La quasi majorité des riches marocains y déposaient leur argent par milliards sans prendre le risque de l’investir et maximiser leurs profits comme l’aurait fait un américain et une banque digne de ce nom puisque les nôtres sont plutôt de simples caisses de dépôts.
La religion y est pour beaucoup car ces clients riches et analphabètes sont fanatiques et savent que l’Islam interdit de percevoir des intérêts , « riba », sur l’argent prêté.
Les juifs et les Fassis instruits et ouverts ont largement profité des crédits dans la mesure où la majorité des banquiers était composée de juifs et de Fassis.
Ces dernières semaines, il faut faire le tour de la ville et des guichets automatiques pour retirer 500 dh, opération réalisée pour un client sur dix en moyenne et pour tous les autres c’est le rejet sans aucune justification que cela soit pour une avance ou pour retirer votre propre argent..
A la banque populaire, on revient au payement par chèques et on les fait passer au compte gouttes. J’ai un crédit dit " révolving" que j’ai toujours utilisé depuis une dizaine d’années pour équilibrer mes dépenses puisqu’il m’épargne la tracasserie à chaque fois de refaire tout le dossier pour la demande d’un crédit.
Cela fait plus d’un mois que j’ai déposé une demande pour la modeste somme de 2500 DH et j’attends toujours au moment où j’écris ce texte. C’est pour la deuxième fois que cela m'arrive alors que par le passé , le virement ne dépasse pas 48 heures ce qui fait l’un des avantages de ce crédit ouvert en permanence toujours à partir de 2500 dh et plus de somme disponible .
Pour moi il n’y a plus de doute , c’est la faillite non déclarée de ma banque et des lendemains inconnus et je commence à paniquer.
Le Maroc va-t-il rejoindre la Grèce et l’Espagne alors que sa monnaie n’a rien à voir directement avec les monnaies étrangères ?
Le Maroc a l’habitude d’équilibrer sa balance des paiements par les rentrées en devises des phosphates , de la drogue, des MRE et du tourisme. Seuls les phosphates et la drogue continuent leur fonction et pour les deux autres , leurs rentrées ont diminué de plus de la moitié et il faut ajouter à cela la lourde facture du pétrole et du blé achetés au prix du marché mondial.
La situation est alarmante, c’est le cas de le dire.
Allons-nous revenir au troc comme les grecs en ce moment par manque de liquidités ?
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