Maroc-sécurité-presse
Un communiqué du ministère de l'Intérieur sur votre ami.
Rabat, , 23 août 2012 (MAP) - Le correspondant de l'Agence France
Presse (AFP) au Maroc, qui ''a prétendu avoir été victime de coups et
blessures de la part des agents des forces de l'ordre'' au cours d'une
manifestation devant le parlement à Rabat, ne portait aucun signe de
nature à le ''distinguer du reste des personnes attroupées'', indique
jeudi un communiqué du ministère de l'Intérieur.
''Suite à un appel lancé sur les réseaux sociaux, notamment Facebook en
vue de l'organisation d'un sit-in à Rabat le 22 août 2012 à 18h, une
vingtaine de participants ont tenté de se rassembler devant le siège du
Parlement. Les forces de l'ordre sont alors intervenues pour procéder à
la dislocation de cette manifestation non autorisée'', souligne la même
source.
''Les premiers éléments de l'enquête initiée par la
préfecture de police de Rabat ont permis de relever que le journaliste
en question, qui était arrivé sur les lieux au même moment que le groupe
de manifestants'', ne portait aucun signe de nature à le ''distinguer
du reste des personnes attroupées'', précise le ministère.
''Au
moment de l'intervention des forces de l'ordre, l'intéressé n'a, à
aucun moment, décliné sa qualité de journaliste tout en observant à
l'égard desdites forces une attitude arrogante et provocatrice et en
opposant une résistance aux injonctions des agents de l'ordre qui lui
demandaient de quitter les lieux, sachant que les éléments des forces de
l'ordre l'ont pris pour un manifestant du fait qu'il portait un sac à
dos à l'instar de la majorité des manifestants'', poursuit la même
source, notant que ''des témoins oculaires auditionnés par des
procès-verbaux réguliers, ont confirmé les faits ci-dessus relatés''.
Le communiqué signale que ''le correspondant de l'AFP n'a déposé
aucune plainte auprès des services de police en relation avec les
violences dont il prétend avoir été victime''.
''Le ministère de
l'Intérieur saisit cette occasion pour rappeler que des instructions
ministérielles ont été données par le passé aux services de sécurité
ainsi qu'aux autorités locales pour apporter aide et assistance aux
journalistes, dûment identifiés, dans l'accomplissement de leur mission
d'information'', conclut la même source.
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Attention : après le blouson à capuche, c'est le sac à dos qui est suspect !!!(ndlr)
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