Maroc: voici un exemple de classe (enseignement public). Le nombre de bambins peut arriver à 64 élèves dans une minuscule salle, sans le nombre qu'il faut de tables et de chaises, fenêtres cassées, tableau troué...
----------------------------------------------------------------------------
Par Ali Fkir via Elbachir El Adouzi, 22/1/2012
Maroc (le plus beau pays du monde selon les officiels):un exemple d'école à la campagne.
- Six niveaux dans la même salle (de l'ancien CP1 au CM2)
- L'instituteur enseigne TOUTS les matières: arabe, français, calculs, histoire, le coran...
- - Les enfants font 1h à 1h30 de marche pour arriver à l'école. Ils doivent se reposer, prendre le petit déjeuner (morceau de pain qu'ils amènent de chez eux )avant d'entamer la leçon
- S'il pleut, les enfants ne viennent pas. La salle elle-même est inutilisable (l'eau arrive par du toit qui est en mauvais état)
- En hiver, les enfants ont froid. La salle est glaciale
- En été la région pullule de scorpions, de serpents
- Ne parlons pas d'agression
- Souvent,l'instituteur, sépare une partie de la salle par un drap. La partie isolée lui sert de cuisine. Les enfants affamés écoutent mijoter la marmite...
- Il s'agit souvent d'institutrice. Les agressions sont fréquentes.
VISIONNER LA VIDÉO ET ECOUTER L'INSTITUTEUR RACONTER(en tamazight) L'INCROYABLE RÉALITÉ.
Je déteste les courbettes, mais je m'incline devant les institutrices et les instituteurs qui travaillent dans ces conditions.
Je ne dirai pas ô Marocain-es pleurons ! Ni, ô Marocain-es vomissons !
Je dis: debout Marocain-es ! l'heure de changement a sonné!
http://www.youtube.com/watch?v=hh26N11R6kQ&feature=share ------------------------------
Témoignage d’une ancienne instit’ française.
Avoir à s’occuper d’une « classe unique » dans un village de montagne n’était pas exceptionnel il y a encore quelques décennies en France : 30 enfants depuis la grande section de maternelle jusqu’au certificat d’études dans une seule salle pouvait être gérable en organisant un système entraide entre les enfants . A condition d’avoir livres, cahiers fournitures, tout le matériel et surtout à condition que l’école soit bien chauffée et équipée de sanitaires.
Il y a quelques années une association haut-alpine a apporté cahiers , livres et fournitures scolaires diverses à plusieurs écoles du Haut-Atlas, ce dont devaient se passer celles qui n’ont pas la chance de connaitre une association étrangère prête à les aider...
Les salles de classe étaient correctes. Mais les toilettes, lorsqu'elles existaient, étaient dans un état indescriptible... Visiblement personne n’était chargé de les nettoyer.
A côté de l’une des écoles il y avait une ruine. Un instituteur a expliqué que cette ruine servait de toilettes aux enfants, et qu’à proximité l’odeur devenait irrespirable. « Nous allons la raser et aménager un bel espace vert à cet endroit.
- Fort bien, mais où les enfants iront-ils faire leurs besoins ?
- On n’en a pas parlé, rien n’est prévu… »
Le respect de la dignité des enfants passe d’abord par ce qui peut hélas passer pour un détail…
On peut trouver 3 à 5 niveaux dans la même salle. L'instituteur/institutrice est obligé -e dans plusieurs cas d'enseigner plusieurs matières....57 ans après
"l'indépendance", le Maroc se trouve toujours au point mort. Tout dépend de votre situation sociale, de votre trésorerie. L'Etat a démissionné de tout ce qui est social. Tout, TOUT s'achète. Vos droits sont proportionnels à votre fortune. Démunis, vous êtes sans droits. Vous êtes riches, toutes les portes s'ouvrent devant vous.----------------------------------------------------------------------------
Par Ali Fkir via Elbachir El Adouzi, 22/1/2012
Maroc (le plus beau pays du monde selon les officiels):un exemple d'école à la campagne.
- Six niveaux dans la même salle (de l'ancien CP1 au CM2)
- L'instituteur enseigne TOUTS les matières: arabe, français, calculs, histoire, le coran...
- - Les enfants font 1h à 1h30 de marche pour arriver à l'école. Ils doivent se reposer, prendre le petit déjeuner (morceau de pain qu'ils amènent de chez eux )avant d'entamer la leçon
- S'il pleut, les enfants ne viennent pas. La salle elle-même est inutilisable (l'eau arrive par du toit qui est en mauvais état)
- En hiver, les enfants ont froid. La salle est glaciale
- En été la région pullule de scorpions, de serpents
- Ne parlons pas d'agression
- Souvent,l'instituteur, sépare une partie de la salle par un drap. La partie isolée lui sert de cuisine. Les enfants affamés écoutent mijoter la marmite...
- Il s'agit souvent d'institutrice. Les agressions sont fréquentes.
VISIONNER LA VIDÉO ET ECOUTER L'INSTITUTEUR RACONTER(en tamazight) L'INCROYABLE RÉALITÉ.
Je déteste les courbettes, mais je m'incline devant les institutrices et les instituteurs qui travaillent dans ces conditions.
Je ne dirai pas ô Marocain-es pleurons ! Ni, ô Marocain-es vomissons !
Je dis: debout Marocain-es ! l'heure de changement a sonné!
http://www.youtube.com/watch?v=hh26N11R6kQ&feature=share ------------------------------
Témoignage d’une ancienne instit’ française.
Avoir à s’occuper d’une « classe unique » dans un village de montagne n’était pas exceptionnel il y a encore quelques décennies en France : 30 enfants depuis la grande section de maternelle jusqu’au certificat d’études dans une seule salle pouvait être gérable en organisant un système entraide entre les enfants . A condition d’avoir livres, cahiers fournitures, tout le matériel et surtout à condition que l’école soit bien chauffée et équipée de sanitaires.
Il y a quelques années une association haut-alpine a apporté cahiers , livres et fournitures scolaires diverses à plusieurs écoles du Haut-Atlas, ce dont devaient se passer celles qui n’ont pas la chance de connaitre une association étrangère prête à les aider...
Les salles de classe étaient correctes. Mais les toilettes, lorsqu'elles existaient, étaient dans un état indescriptible... Visiblement personne n’était chargé de les nettoyer.
A côté de l’une des écoles il y avait une ruine. Un instituteur a expliqué que cette ruine servait de toilettes aux enfants, et qu’à proximité l’odeur devenait irrespirable. « Nous allons la raser et aménager un bel espace vert à cet endroit.
- Fort bien, mais où les enfants iront-ils faire leurs besoins ?
- On n’en a pas parlé, rien n’est prévu… »
Le respect de la dignité des enfants passe d’abord par ce qui peut hélas passer pour un détail…
Les questions pourraient etre mieux démarqué
RépondreSupprimerNos instituteurs/institutrices de collège nous on fait travaillé sur l'analphabétisation au Maroc et nous avons pu constater et apprendre différentes choses, un grand merci a vous de nous avoir donné du savoir grâce a votre site. Signé A.
RépondreSupprimer