Par Mamfakinch, 30 /9/2011
Fouad Abdelmoumni est un des personnages les plus écoutés de la scène militante marocaine. D’un environnement familial et personnel militant, il s’est engagé au sein d’Ila al amam avant d’être emprisonné pour son engagement politique durant les années 80. Ayant abandonné la scène partisane, il n’a pas quitté la scène politique puisqu’il s’est engagé dans le mouvement des droits de l’homme au sein de l’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH), dont il a été le vice-président.
Économiste de formation, il a dirigé l’organisme de micro-crédit Al Amana. Il a soutenu le mouvement du 20 février dès le début et a lancé, avec d’autres militants de la cause démocratique au Maroc, un appel en faveur de l’instauration d’une monarchie parlementaire au Maroc. Son franc-parler, notamment sur le coût économique de la gestion de l’affaire du Sahara ou sur le recrutement de diplômés chômeurs au sein de la fonction publique, permet de recueillir et d’écouter l’avis sans complaisance mais aussi sans démagogie d’un militant ayant connu dans sa chair les rigueurs des années de plomb.
L’entretien dure quarante minutes. Les passages suivants sont d’un intérêt particulier:
« le Maroc émerge de la pré-citoyenneté et c’est une très grande satisfaction » (1’10)
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