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jeudi 27 octobre 2011

23 octobre : Démonstration de force du Mouvement du 20 février et répression policière/

Par Badr Soundouss, demainonline, 24/10/2011

Un manifestant salafiste blessé par la police, selon Reuters

Casablanca.- A quelques jours de la capture et du lynchage du dictateur Mouammar Kadhafi à Syrte, des milliers de Marocains sont sortis,  dimanche, dans les rues de plusieurs villes pour dénoncer les élections législatives du 25 novembre, dont le but serait de donner une image démocratique à l’autocratie alaouite, et appeler à leur boycott.


A Rabat, où se sont rassemblés 3000 manifestants selon des observateurs, des dizaines de « policiers anti-émeutes » ont violemment réprimé les manifestants à « coups de matraque et coups de pied », selon une dépêche de l’agence britannique Reuters qui a publié la photo d’un manifestant avec le visage ensanglanté.

Des centaines de diplômés chômeurs ont rejoint la manifestation et scandé : « les élections sont une mascarade, vous ne nous tromperez pas cette fois-ci »

A Casablanca, où les manifestants étaient plus nombreux, 8 000 personnes selon une dépêche de l’américaine Associated Press les slogans étaient pareils que ceux de Rabat. La fin de la monarchie absolue et la lutte contre la corruption, dont les tenants vont sûrement, selon le scénario établi par le palais, gagner les prochaines élections.

Dans d’autres villes du Maroc, comme Fès et Tanger, des manifestations similaires se sont déroulées avec les mêmes slogans.

L’enjeu des élections du 25 novembre serait de rendre muet le Mouvement du 20 février. Avec les manifestations d’hier, il est clair que le mouvement va continuer à manifester après le 25 novembre. Le Maroc, à cause d’une constitution octroyée et adoptée par un taux de participation à la Ben Ali, va alors entrer dans une zone de turbulences dont il est difficile aujourd’hui de dessiner les contours.

On sait, par exemple, que le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane du vieux cheikh Abdesalam Yassine ne sort pas toutes ses troupes dans la rue, pour ne pas, disent certains dirigeants de cette organisation, « faire peur à l’Occident« .

On sait aussi que les Occidentaux, spécialement les Américains, ont interdit aux autorités marocaines l’usage des armes à feu contre les manifestants. Un tel usage qui ferait du roi Mohamed VI la pâle copie d’un Kadhafi ou d’un Bachar El Assad.

Mais que se passera-t-il si les manifestations, comme on le pressent, persistent et durent dans le temps ?

http://www.demainonline.com/2011/10/24/demonstration-de-force-du-mouvement-du-20-fevrier-repression-policiere/

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