Par Ali Fkir, 4/11/2010
Hafsa Amahzoune, la tante maternelle du Roi Mohammed VI, et après un « recul tactique », se déchaîne de nouveau contre tout ce qui gêne ses ambitions, contre ceux et celles qui osent réclamer justice ou dénoncer l’arbitraire Rappelons que la famille de Hafsa est l’une des plus riches familles du Maroc. Elle serait en possession de 30 000ha de terre, ce qui la place à la tête des grands propriétaires fonciers de l’Afrique.
Cette famille fait la loi dans la région de Khénifra, la capitale du Moyen Atlas. Hafsa se considère au-dessus de la loi. Accompagnée souvent de sa milice, elle tabasse, elle s’accapare, elle pille…
En 2008, elle défigura (par couteau) une avocate qui avait osé dénoncer l’arbitraire, elle avait auparavant séquestré une innocente, l’a torturé et a brûlé les parties intimes de cette innocente, elle avait abattu les moutons d’un paysan…. Elle faisait (et fait toujours) régner la terreur dans la région. Par complicité ou par peur, aucune autorité étatique n’a jamais osé essayer de faire respecter la loi et remettre Hafsa à sa place.
En avril 2008, l’AMDH (section de Khénifra) avait osé crier au scandale. L’AMDH (sur décision de son bureau central), organisa une caravane vers la ville de Khénifra pour dénoncer les agissements moyenâgeux de Hafsa, et manifester aux victimes sa solidarité.
Ce fut une première dans les annales de l’histoire de la région : une manifestation au cœur du Moyen Atlas, dans le fief de la famille Amahzoune et contre « la princesse lalla Hafsa ». Au niveau national, ce fut un événement d’une portée considérable. La participation des militant-es de l’AMDH, des militant-es de la gauche radicale et surtout la participation massive des citoyen-nes dont la plupart des victimes, a eu son impact (du moins provisoirement) sur les agissements de Hafsa.
Par la suite, elle a intenté des procès contre des militants de l’AMDH dont Mustapha Addari, président de la section locale de l’AMDH.
En octobre 2010, et suite aux plaintes des citoyens arnaqués par le fils de Hafsa, un magistrat convoqua ce dernier. Ce fut trop pour Hafsa. Elle ne peut admettre que la loi se mêle des pratiques de son rejeton ( qui n’a d’ailleurs plus l’âge d’un adolescent, depuis des années et des années).
Hafsa se rua au tribunal et tabassa le pauvre magistrat. Personne n’a osé arrêter Hafsa : ni les policiers, ni les mokhaznis qui se trouvent normalement là pour faire respecter la loi…
Alertés, la section de l’AMDH, les militant-es de la gauche radicale, les militants syndicalistes et autres démocrates …ont réagi contre l’arbitraire, organisé des sit in de protestation et organisé la marche populaire du mercredi 3 novembre 2010.
Khénifra, ses militant-es de l’AMDH, ses militant-es de la gauche, ses syndicalistes, ses démocrates, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, n’ont pas raté ce rendez-vous avec l’histoire.
Hafsa Amahzoune, la tante maternelle du Roi Mohammed VI, et après un « recul tactique », se déchaîne de nouveau contre tout ce qui gêne ses ambitions, contre ceux et celles qui osent réclamer justice ou dénoncer l’arbitraire Rappelons que la famille de Hafsa est l’une des plus riches familles du Maroc. Elle serait en possession de 30 000ha de terre, ce qui la place à la tête des grands propriétaires fonciers de l’Afrique.
Cette famille fait la loi dans la région de Khénifra, la capitale du Moyen Atlas. Hafsa se considère au-dessus de la loi. Accompagnée souvent de sa milice, elle tabasse, elle s’accapare, elle pille…
En 2008, elle défigura (par couteau) une avocate qui avait osé dénoncer l’arbitraire, elle avait auparavant séquestré une innocente, l’a torturé et a brûlé les parties intimes de cette innocente, elle avait abattu les moutons d’un paysan…. Elle faisait (et fait toujours) régner la terreur dans la région. Par complicité ou par peur, aucune autorité étatique n’a jamais osé essayer de faire respecter la loi et remettre Hafsa à sa place.
En avril 2008, l’AMDH (section de Khénifra) avait osé crier au scandale. L’AMDH (sur décision de son bureau central), organisa une caravane vers la ville de Khénifra pour dénoncer les agissements moyenâgeux de Hafsa, et manifester aux victimes sa solidarité.
Ce fut une première dans les annales de l’histoire de la région : une manifestation au cœur du Moyen Atlas, dans le fief de la famille Amahzoune et contre « la princesse lalla Hafsa ». Au niveau national, ce fut un événement d’une portée considérable. La participation des militant-es de l’AMDH, des militant-es de la gauche radicale et surtout la participation massive des citoyen-nes dont la plupart des victimes, a eu son impact (du moins provisoirement) sur les agissements de Hafsa.
Par la suite, elle a intenté des procès contre des militants de l’AMDH dont Mustapha Addari, président de la section locale de l’AMDH.
En octobre 2010, et suite aux plaintes des citoyens arnaqués par le fils de Hafsa, un magistrat convoqua ce dernier. Ce fut trop pour Hafsa. Elle ne peut admettre que la loi se mêle des pratiques de son rejeton ( qui n’a d’ailleurs plus l’âge d’un adolescent, depuis des années et des années).
Hafsa se rua au tribunal et tabassa le pauvre magistrat. Personne n’a osé arrêter Hafsa : ni les policiers, ni les mokhaznis qui se trouvent normalement là pour faire respecter la loi…
Alertés, la section de l’AMDH, les militant-es de la gauche radicale, les militants syndicalistes et autres démocrates …ont réagi contre l’arbitraire, organisé des sit in de protestation et organisé la marche populaire du mercredi 3 novembre 2010.
Khénifra, ses militant-es de l’AMDH, ses militant-es de la gauche, ses syndicalistes, ses démocrates, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, n’ont pas raté ce rendez-vous avec l’histoire.
Bravo Khénifra !
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