C'est une tautologie. Le capitalisme a propulsé l'humanité dans l'univers de l'individualisme le plus abject. Dans le subjectivisme le plus aveugle. La seule chose qui intéresse le patron ("l'entrepreneur"), c'est la maximisation du profit. L'humain n'a pas sa place dans les rapports de production.
En ces années de "vache maigre" (selon les dires des patrons) tous les moyens sont bons pour assurer " la rentabilité de leurs entreprises": licenciement abusif des ancienNEs ouvrierEs pour embaucher des nouveaux et nouvelles à salaire réduit de moitié, fermeture illégale pour rouvrir sous une autre dénomination sociale, le SMIG et la CNSS font désormais partie du passé. Dans le monde du travail au Maroc, seule prévaut la loi de la jungle.
Aujourd'hui des centaines de milliers d'ouvrierEs sont jetéEs dans l'enfer du chômage, l'enfer de la misère. CertainEs ont trimé des décennies et à la veille de la retraite, ils (elles) se retrouvent sur le carreau sans pension aucune. Les patrons n'ont jamais versé les cotisations sociales alors qu'elles étaient prélevées sur les salaires.
Et l'Etat? les différentes administrations qui devraient veiller à l'application du code de travail n'ont fait dans la pratique qu'encourager les patrons, véritables charognards, à piétiner plus ce code: silence complice, répression des ouvrierEs, arrestations des syndicalistes récalcitrantEs...N'oublions pas que l'Etat (au Maroc et ailleurs) est au service des plus puissants. C'est une autre tautologie.
Il arrive que des juges (et à contre courant) prennent position pour la justice et pour le droit: pour l'application de la loi en vigueur malgré ses nombreuses tares anti - ouvrière.
Et dans ces cas là, les patrons et avec la complicité d'autres administrations étatiques, bloquent l'exécution des verdicts.
Qui fait la force des ouvrierEs? la conscience, l'organisation syndicale, la solidarité, la maîtrise des aspects juridiques, la maîtrise des tactiques de négociation et surtout la détermination défendre les acquis et à arracher des droits...
Qui fait la force du patron? la complicité de l'Etat, la corruption, son mépris de la loi lorsqu'elle n'est pas de son côté, son inhumanité, son arrogance...
Qui fait la force de l'Etat? la matraque, la prison, l'allergie à la protestation...
Les ouvriers et ouvrières de la société Jacod Bitton (activité industrielle) ont obtenu juridiquement gain de cause (pour licenciement abusif), mais le patron qui a de "longues mains" fait tout pour bloquer l'application. Depuis deux ans (et après des années de trime), c'est la descente aux enfers de la misère: expulséEs de leurs logements pour non paiement de loyer, enfants non scolariséEs, malades non soignéEs, sous alimentéEs...
Des centaines de milliers de travailleurs et de travailleuses marocains vivent cette tragédie.
C'est scandaleux!
En ces années de "vache maigre" (selon les dires des patrons) tous les moyens sont bons pour assurer " la rentabilité de leurs entreprises": licenciement abusif des ancienNEs ouvrierEs pour embaucher des nouveaux et nouvelles à salaire réduit de moitié, fermeture illégale pour rouvrir sous une autre dénomination sociale, le SMIG et la CNSS font désormais partie du passé. Dans le monde du travail au Maroc, seule prévaut la loi de la jungle.
Aujourd'hui des centaines de milliers d'ouvrierEs sont jetéEs dans l'enfer du chômage, l'enfer de la misère. CertainEs ont trimé des décennies et à la veille de la retraite, ils (elles) se retrouvent sur le carreau sans pension aucune. Les patrons n'ont jamais versé les cotisations sociales alors qu'elles étaient prélevées sur les salaires.
Et l'Etat? les différentes administrations qui devraient veiller à l'application du code de travail n'ont fait dans la pratique qu'encourager les patrons, véritables charognards, à piétiner plus ce code: silence complice, répression des ouvrierEs, arrestations des syndicalistes récalcitrantEs...N'oublions pas que l'Etat (au Maroc et ailleurs) est au service des plus puissants. C'est une autre tautologie.
Il arrive que des juges (et à contre courant) prennent position pour la justice et pour le droit: pour l'application de la loi en vigueur malgré ses nombreuses tares anti - ouvrière.
Et dans ces cas là, les patrons et avec la complicité d'autres administrations étatiques, bloquent l'exécution des verdicts.
Qui fait la force des ouvrierEs? la conscience, l'organisation syndicale, la solidarité, la maîtrise des aspects juridiques, la maîtrise des tactiques de négociation et surtout la détermination défendre les acquis et à arracher des droits...
Qui fait la force du patron? la complicité de l'Etat, la corruption, son mépris de la loi lorsqu'elle n'est pas de son côté, son inhumanité, son arrogance...
Qui fait la force de l'Etat? la matraque, la prison, l'allergie à la protestation...
Les ouvriers et ouvrières de la société Jacod Bitton (activité industrielle) ont obtenu juridiquement gain de cause (pour licenciement abusif), mais le patron qui a de "longues mains" fait tout pour bloquer l'application. Depuis deux ans (et après des années de trime), c'est la descente aux enfers de la misère: expulséEs de leurs logements pour non paiement de loyer, enfants non scolariséEs, malades non soignéEs, sous alimentéEs...
Des centaines de milliers de travailleurs et de travailleuses marocains vivent cette tragédie.
C'est scandaleux!
CertainEs ovrierEs de Jacob Bitton (militantEs de l'UMT) en sit in le mercredi 15 juillet en face du tribunal (devant la Wilawa de Casablanca). Ils et elles ne réclament que leur dû.
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