par Ali Fkir, 16/6/009
Après le 1er acte (12 juin 2009) de la "pièce théâtrale" ayant pour thème "élections à la marocaine" où le prix des voix dans le souk primaire tourne autour de 3 000 dh, les acteurs concernés exécutent aujourd'hui le 2ème acte de la mascarade où la voix est cotée dans le marché secondaire, des dizaines de milliers de dh dans les communes pauvres, et des millions de dh dans les grandes villes riches. Pourquoi?
- Depuis la reforme de 2002, le président est "élu" pour 6 ans. Aucune majorité ne peut le destituer. Seuls les services du ministère de l'intérieur peuvent le faire.
- Le président est doté de tous les pouvoirs, il n'a de compte à rendre ni aux autres membres du bureau, ni aux citoyens.
- Le président, en s'assurant la bienveillance/complicité des divers services du ministère de l'intérieur, peut traire à sa guise "la vache locale".
- Le président peut utiliser facilement son "poste" pour nouer des liens et élargir sa "base électorale" pour les prochaines "échéance".
- Acheter aujourd'hui les voix des "électeurs", c'est investir pour maximiser le profit de demain. C'est constitutionnel. "Notre constitution" garantit le droit d'entreprendre. C'est ce que font nos politicards. C'est l'esprit même de la bonne citoyenneté!
Dans quelques semaines, après le deuxième acte, les heureux "élus" du 12 juin, participeront à l'exécution du troisième acte de la comédie: élection des " conseillers" de la deuxième chambre. C'est le marché principal. Le prix de la voix sera exorbitant. Le "conseiller" s'assurera un revenu sans fournir d'effort pendant son mandat, et d'une rente viagère non négligeable.
C'est ça la démocratie makhzanienne, la spécificité marocaine oblige!
Après le 1er acte (12 juin 2009) de la "pièce théâtrale" ayant pour thème "élections à la marocaine" où le prix des voix dans le souk primaire tourne autour de 3 000 dh, les acteurs concernés exécutent aujourd'hui le 2ème acte de la mascarade où la voix est cotée dans le marché secondaire, des dizaines de milliers de dh dans les communes pauvres, et des millions de dh dans les grandes villes riches. Pourquoi?
- Depuis la reforme de 2002, le président est "élu" pour 6 ans. Aucune majorité ne peut le destituer. Seuls les services du ministère de l'intérieur peuvent le faire.
- Le président est doté de tous les pouvoirs, il n'a de compte à rendre ni aux autres membres du bureau, ni aux citoyens.
- Le président, en s'assurant la bienveillance/complicité des divers services du ministère de l'intérieur, peut traire à sa guise "la vache locale".
- Le président peut utiliser facilement son "poste" pour nouer des liens et élargir sa "base électorale" pour les prochaines "échéance".
- Acheter aujourd'hui les voix des "électeurs", c'est investir pour maximiser le profit de demain. C'est constitutionnel. "Notre constitution" garantit le droit d'entreprendre. C'est ce que font nos politicards. C'est l'esprit même de la bonne citoyenneté!
Dans quelques semaines, après le deuxième acte, les heureux "élus" du 12 juin, participeront à l'exécution du troisième acte de la comédie: élection des " conseillers" de la deuxième chambre. C'est le marché principal. Le prix de la voix sera exorbitant. Le "conseiller" s'assurera un revenu sans fournir d'effort pendant son mandat, et d'une rente viagère non négligeable.
C'est ça la démocratie makhzanienne, la spécificité marocaine oblige!
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