Un franco-marocain se dit victime d'une tentative d'assassinat
Zakaria Moumni, un Franco-Marocain qui avait
porté plainte en France pour torture contre les services secrets
marocains, a récemment déposé à Nancy (est) une plainte pour "tentative
d'assassinat", a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
Zakaria Moumni, 36 ans, affirme avoir été attaqué et menacé de mort dimanche après un jogging par quatre hommes, dont au moins deux étaient armés, dans le hall de l'immeuble où il logeait. Un des hommes aurait filmé la scène tandis qu'un autre aurait pointé vers lui une arme à feu, selon le texte de la plainte consultée par l'AFP. Zakaria Moumni affirme avoir pu prendre la fuite et se rendre dans un hôpital où des médecins ont constaté des blessures superficielles à l'arme blanche, au niveau du cou et des mains, selon une source judiciaire.
"Il y a de fortes présomptions pour que ces faits dénoncés soient liés aux pressions que subit M. Moumni depuis plusieurs mois", a déclaré son avocat, Me Patrick Baudouin. Zakaria Moumni, ancien compétiteur de kickboxing, affirme avoir été "enlevé, séquestré et torturé" au Maroc en septembre 2010. Il a porté plainte contre les services secrets du Maroc, en février 2014, ce qui lui a valu d'être à son tour poursuivi par les autorités marocaines.
La justice française a jugé le 9 juin dernier irrecevable une plainte en diffamation du Maroc. Les avocats du royaume ont fait part de leur intention de faire appel de ce jugement. La plainte du Franco-Marocain contre le patron du contre-espionnage marocain (DGST) Abdellatif Hammouchi avait nourri, avec d'autres visant aussi ce responsable, une grave crise diplomatique pendant un an entre Rabat et Paris, entre février 2014 et janvier 2015.
Zakaria Moumni, 36 ans, affirme avoir été attaqué et menacé de mort dimanche après un jogging par quatre hommes, dont au moins deux étaient armés, dans le hall de l'immeuble où il logeait. Un des hommes aurait filmé la scène tandis qu'un autre aurait pointé vers lui une arme à feu, selon le texte de la plainte consultée par l'AFP. Zakaria Moumni affirme avoir pu prendre la fuite et se rendre dans un hôpital où des médecins ont constaté des blessures superficielles à l'arme blanche, au niveau du cou et des mains, selon une source judiciaire.
"Il y a de fortes présomptions pour que ces faits dénoncés soient liés aux pressions que subit M. Moumni depuis plusieurs mois", a déclaré son avocat, Me Patrick Baudouin. Zakaria Moumni, ancien compétiteur de kickboxing, affirme avoir été "enlevé, séquestré et torturé" au Maroc en septembre 2010. Il a porté plainte contre les services secrets du Maroc, en février 2014, ce qui lui a valu d'être à son tour poursuivi par les autorités marocaines.
La justice française a jugé le 9 juin dernier irrecevable une plainte en diffamation du Maroc. Les avocats du royaume ont fait part de leur intention de faire appel de ce jugement. La plainte du Franco-Marocain contre le patron du contre-espionnage marocain (DGST) Abdellatif Hammouchi avait nourri, avec d'autres visant aussi ce responsable, une grave crise diplomatique pendant un an entre Rabat et Paris, entre février 2014 et janvier 2015.
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