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lundi 18 avril 2016

Manifestation de Sahraouis à Paris pour réclamer un référendum d'autodétermination



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Plusieurs Sahraouis ont organisé samedi après-midi un sit-in à Trocadéro (Paris), non loin de l'ambassade du Maroc en France, pour dénoncer "l'oppression" exercée depuis 40 ans sur le peuple sahraoui.
Les manifestants n'ont cessé de scander "Pas d'alternative à l'autodétermination" en brandissant le drapeau de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Ils ont dénoncé "l'oppression" du régime marocain contre le peuple du Sahara occidental avec la "complicité" de la France.

Les manifestants sahraouis ont appelé, à cet effet, la communauté internationale, notamment les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, dont la France, à "assumer leur responsabilité quant au conflit au Sahara occidental qui passe par l'exercice du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui".
Un communiqué distribué aux personnes, beaucoup de touristes, qui passaient par la place, située au niveau du musée de l'Homme et de celui de la Marine, à quelques mètres de la Tour Eiffel, rappelle que depuis 1976, le Maroc "occupe par la force toute une partie du Sahara occidental", année au cours de laquelle des dizaines de milliers de civils sahraouis ont du fuir "devant l'avancée des chars et de l'aviation du Maroc qui les bombardaient", rapportait ce samedi l'APS.


Ils ont rappelé que des "centaines ont péri et les autres ont pu trouver refuge en Algérie (à) et ils y sont toujours, avec leurs descendants, 40 après".
Malgré le cessez-le-feu signé en 1991 sous l'égide l'ONU, après 16 ans de guerre menée par les Sahraouis pour l'indépendance de leur pays, le référendum d'autodétermination, prévu par le plan de paix onusien, "n'a toujours pas pu avoir lieu, à cause des manœuvres marocaines".
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Les animateurs de ce sit-in ont expliqué que les Sahraouis qui sont restés dans les territoires occupés "n'ont que la protestation pacifique comme moyen d'exprimer leur volonté d'être libres et de s'autodéterminer".
Ces mêmes Sahraouis, ont-ils ajouté, "se font régulièrement tabasser, enlever, incarcérer sans jugement, et quand un procès militaire est organisé contre eux, ils sont condamnés, sans preuve, à des peines lourdes (de 20 ans à perpétuité), comme le cas des 22 Sahraouis de Gdeim Izik".
Réunis à Paris, ils ont ainsi ont dénoncé "la répression des populations civiles, la spoliation des richesses naturelles du Sahara occidental par le Maroc", appelant à la libération de "tous les prisonniers politiques sahraouis, notamment ceux du groupe Gdeim Izik".
Inscrit depuis 1966 sur la liste des territoires non autonomes et donc éligible à l'application de la résolution 1514 de l'Assemblée générale de l'ONU portant déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux, le Sahara occidental est la dernière colonie en Afrique, occupée depuis 1975 par le Maroc soutenu par la France.
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Plusieurs rounds de négociations entre les parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario, ont été organisés sous l'égide de l'Onu, mais ils buttent sur la position de blocage de la partie marocaine, soutenue par la France, en ce qui concerne l'organisation d'un référendum pour l'autodétermination du peuple sahraoui.
Au cours de sa dernière visite dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf (sud-ouest de l'Algérie), le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a du constater les souffrances des Sahraouis qualifiant cette situation d'"inacceptable".
LIRE AUSSI: Lamamra et Ban soulignent l'impératif de parachever la décolonisation du Sahara occidental: "Nous devons réagir"
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