RASD, 27 /7/ 2015
BOUMERDES- Les participants aux travaux de l’université d’été des
cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie
démocratique (RASD) à Boumerdes ont insisté lundi sur l’importance de
briser "l’embargo" médiatique entourant la question sahraouie.
Des spécialistes en communication et des juristes qui ont animé des conférences dans le cadre de cette rencontre qui se poursuivra jusqu’au 12 août prochain, ont déploré une "campagne de désinformation" lancée par certains médias occidentaux concernant la question sahraouie, en "répandant de fausses informations" à ce sujet.
Selon le Dr Lazhar Marouk, spécialiste en communication à l’université d’Alger, les modes de communication traditionnels ou modernes sont devenus des outils d’aliénation et de manipulation de l’opinion publique à l’ère de la mondialisation, d’où l’importance pour le peuple sahraoui de s’engager et de s’investir dans cette bataille médiatique afin de "défendre sa cause au niveau international", a-t-il souligné.
L’absence de la question sahraouie dans les médias internationaux, en dépit de sa justesse, est lié au fait que ces mêmes médias, dans leur majorité, ne sont pas impartiaux dans cette affaire et adoptent une "position politique" concernant cette question, a-t-il relevé.
Ces médias sont gérés par des monopoles financiers et économiques à travers des multinationales dont les intérêts sont à l’opposée, en contradiction et en conflit avec ceux du peuple sahraouie, a-t-il ajouté.
"Le peuple sahraoui doit être à la hauteur du grand défi qui l’attend pour avoir une opinion publique mondiale sympathisante avec la question sahraouie, à travers une utilisation efficace de l’outil médiatique et des nouvelles technologies de l’Information et de la communication (TIC), et par une bonne exploitation des réseaux sociaux afin de mobiliser l’opinion publique autour de ses revendications", ont recommandé les participants.
De son côté, un spécialiste en droit international, le Dr Souileh Boudjemaa, qui a animé une communication ayant pour thème la protection des richesses naturelles sahraouies, a lancé un appel à l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour la création dans les territoires sahraouis occupés, d’une "organisation qui sera chargée de protéger et de recenser les richesses naturelles s’y trouvant et qui font l’objet de pillage de la part du colonisateur marocain".
L'intervenant a réitéré son appel au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, pour la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés et qui sera sous la tutelle de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Il a également appelé à dévoiler "rapidement" les mesures additives qui devaient être prises en cas de rejet, par le Conseil de sécurité de l’ONU, de sa proposition contenue dans son rapport à ce même conseil, pour trouver une solution urgente à la question sahraouie.
Il a ajouté que la création de ces commissions indépendantes pour la protection des droits de l’Homme et des richesses naturelles au Sahara occidental "permettra d’influencer l’opinion publique, d’exercer une pression sur le Maroc et de dénoncer ses pratiques".
Des spécialistes en communication et des juristes qui ont animé des conférences dans le cadre de cette rencontre qui se poursuivra jusqu’au 12 août prochain, ont déploré une "campagne de désinformation" lancée par certains médias occidentaux concernant la question sahraouie, en "répandant de fausses informations" à ce sujet.
Selon le Dr Lazhar Marouk, spécialiste en communication à l’université d’Alger, les modes de communication traditionnels ou modernes sont devenus des outils d’aliénation et de manipulation de l’opinion publique à l’ère de la mondialisation, d’où l’importance pour le peuple sahraoui de s’engager et de s’investir dans cette bataille médiatique afin de "défendre sa cause au niveau international", a-t-il souligné.
L’absence de la question sahraouie dans les médias internationaux, en dépit de sa justesse, est lié au fait que ces mêmes médias, dans leur majorité, ne sont pas impartiaux dans cette affaire et adoptent une "position politique" concernant cette question, a-t-il relevé.
Ces médias sont gérés par des monopoles financiers et économiques à travers des multinationales dont les intérêts sont à l’opposée, en contradiction et en conflit avec ceux du peuple sahraouie, a-t-il ajouté.
"Le peuple sahraoui doit être à la hauteur du grand défi qui l’attend pour avoir une opinion publique mondiale sympathisante avec la question sahraouie, à travers une utilisation efficace de l’outil médiatique et des nouvelles technologies de l’Information et de la communication (TIC), et par une bonne exploitation des réseaux sociaux afin de mobiliser l’opinion publique autour de ses revendications", ont recommandé les participants.
De son côté, un spécialiste en droit international, le Dr Souileh Boudjemaa, qui a animé une communication ayant pour thème la protection des richesses naturelles sahraouies, a lancé un appel à l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour la création dans les territoires sahraouis occupés, d’une "organisation qui sera chargée de protéger et de recenser les richesses naturelles s’y trouvant et qui font l’objet de pillage de la part du colonisateur marocain".
L'intervenant a réitéré son appel au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, pour la mise en place d’un mécanisme de protection des droits de l’Homme dans les territoires occupés et qui sera sous la tutelle de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Il a également appelé à dévoiler "rapidement" les mesures additives qui devaient être prises en cas de rejet, par le Conseil de sécurité de l’ONU, de sa proposition contenue dans son rapport à ce même conseil, pour trouver une solution urgente à la question sahraouie.
Il a ajouté que la création de ces commissions indépendantes pour la protection des droits de l’Homme et des richesses naturelles au Sahara occidental "permettra d’influencer l’opinion publique, d’exercer une pression sur le Maroc et de dénoncer ses pratiques".
Publié dans:
MONDE
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