Alger, 31 juillet 2015 (SPS) - Les actes de
répressions commis par les autorités marocaines au Sahara Occidental
occupé ont augmenté au cours des dix dernières années, a relevé jeudi à
Alger le représentant du Collectif de défenseurs des droits de l'Homme
(Codesa), Mohamed Salem Al-Akhal.
S'exprimant lors d'une conférence organisée dans le cadre de la 13ème
semaine de la solidarité et de fraternité entre la wilaya sahraouie d'El
Ayoun et la commune d'Alger centre, M. Al-Akhal a mis la lumière sur
les pratiques répressive des autorités marocaines qui ont emprisonné,
depuis l'invasion, "plus de 2550 détenus sahraouis, dont 599 avaient été
jugés".
"La plupart des peines prononcées étaient +très sévères+" et varient
entre "15 ans d'emprisonnement et la perpétuité" au moment où "quelque
51 prisonniers politiques croupissent dans les geôles marocaines",
a-t-il alerté.
Au cours des dix dernières années, plus de 30.000 sahraouis victimes des
pratiques répressives marocaines ont été recensés, parmi eux au moins
7.000 avaient un état de santé fragile, selon la même source.
Durant cette même période, l'armée de l'occupation marocaine a fait
violer l'enceinte de plus 2.900 maisons lors de l'attaque contre le camp
de sahraoui de Gdim Izik, situé à 12 km d'El Ayoun, et où plus de 8.000
tentes ont été incendiées.
De son côté, l'Ambassadeur de la république arabe sahraouie (RASD) à
Alger, Ibrahim Ghali, a qualifié en marge de la conférence de
"dramatique" la situation des droits de l'Homme dans les territoires
occupés par le Maroc.
"Les citoyens sahraouis subissent des violations des droits de l'Homme
caractérisées par des fosses communes et des disparitions forcées
d"activistes politiques sahraouis", a dénoncé l'Ambassadeur. SPS
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