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samedi 6 juin 2015

Vive condamnation au Pérou de la politique « génocidaire » du Maroc contre le peuple sahraoui

1/6/ 2015
D.R
Les participants à un séminaire organisé récemment par la Fédération des journalistes de la province péruvienne d'Ica ont condamné la politique «génocidaire» menée par le Maroc contre le peuple sahraoui.


Les participants ont appelé au parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental, à travers l'organisation d'un référendum libre permettant au peuple sahraoui d'exercer librement son droit à l'autodétermination. Rappelant l'invasion, il y a 40 ans, par le Maroc du Sahara occidental, les intervenants ont, tour à tour, souligné l'indignation internationale vis-à-vis des violations systématiques des droits de l'homme et des libertés par le Maroc dans les territoires sahraouis occupés. S'appuyant sur des rapports d'ONG, dont le dernier en date celui d'Amnesty International, les participants ont, notamment dénoncé «le génocide»" commis à à travers le recours par le Maroc à la «torture». Intervenant lors de ce séminaire tenu sous le thème : «Journalisme d'investigation, presse populaire et la production de la télévision», le journaliste Ricardo Sanchez Serra a, en outre, évoqué la situation des réfugiés sahraouis vivant dans les camps avec les aides internationales, au moment où le pays colonisateur, le Maroc, «pille et exploite illégalement» les ressources naturelles dans les territoires occupés, avec la complicité de pays comme la France, qui, à chaque fois, utilise son veto au profit de l'occupant. En effet, c'est en présence de centaines de journalistes et d'étudiants de l'Université de San Luis Gonzaga, que le séminaire a permis de lever le voile sur les «pratiques inhumaines» dont est victime le peuple sahraoui. Dans ce contexte, Ricardo Sanchez Serra a dénoncé le «mur de la honte» construit par le Maroc sur un distance de 2720 km, séparant les familles sahraouies, en plus des dix millions de mines disséminées à proximité de cet obstacle colonial raciste. «Le génocide culturel» commis par le Maroc a été également à l'ordre du jour. L'orateur a notamment évoqué la destruction par l'administration de l'occupation du Fort espagnol, Villa Cisneros, construit en 1884 dans la ville de Dakhla occupée. S'élevant contre ces pratiques, Ricardo Sanchez Serra, a fait le rapprochement entre les destructions menées actuellement par l'organisation autoproclamée «État islamique» (EI) contre le patrimoine culturel de l'humanité sur les terrains conquis, et le Maroc. «Quelle est la différence entre les deux s'ils commettent les mêmes pratiques ?» s'est-il interrogé.

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