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vendredi 5 juin 2015

La Cour européenne des droits de l’homme affirme que « le Maroc pratique la torture »


Sans titre


Nouveau coup de massue sur la tête du régime marocain. Et encore une fois, c’est à cause de la pratique de la torture au Maroc.

Mais cette fois-ci, ce n’est plus une ONG qui l’assure mais rien moins que la Cour européenne des droits de l’homme, une juridiction internationale de justice dont les avis, les arrêts et les décisions sont d’obligatoire application dans les pays concernés.
La justice belge vient donc d’être condamnée par cette cour à libérer un ancien suspect marocain de terrorisme et à lui rembourser ses frais de justice. Cet homme était suspecté d’être membre d’un groupe terroriste qui avait revendiqué les attentats de Madrid en 2004.
Ce Marocain devait être extradé vers le Maroc. Mais la Cour européenne des droits de l’homme vient d’interdire à la Belgique de le faire parce que le Maroc, avance la cour, pratique la torture. « Car le Maroc est connu pour pratiquer la torture », enfonce un journaliste de la RTBF, la chaine publique d’information de Belgique en français.
Voilà qui fera réfléchir ceux qui au Maroc reçoivent des promotions sur le dos des victimes de la gégène, falaka, slikh ou appelez-là comme vous voulez.
Demain
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La justice européenne décide de ne pas extrader un terroriste marocain par crainte de torture dans les prisons du royaume

JUSTICE – La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a tranché. Craignant qu’il ne soit maltraité et subisse la torture au Maroc, la Cour a décidé de ne pas extrader vers le Maroc Abdallah Ouabour, ancien membre d’une cellule du Groupe islamique combattant marocain en Belgique (GICM).
La décision de la justice européenne s’appuie notamment sur les rapports d’ONG internationales comme Human Rights Watch ou Amnesty, et sur des documents de l’ONU, qui font état de risques de torture dans les prisons marocaines.
Selon la CEDH, ces informations établissent que "la situation au Maroc en matière de respect des droits de l’homme dans le cadre de la lutte contre le terrorisme n’a pas évolué favorablement", et que l’usage de pratiques contraires à l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme, qui interdit la torture, "est un problème durable au Maroc", peut-on lire dans l’arrêt de la Cour, rendu public mardi 2 juin.
La Belgique devra également verser 6.500 euros à Abdallah Ouabour, "au titre du préjudice moral qu’il a subi du fait de son maintien en détention extraditionnelle en mai 2005 et de la menace de renvoi vers le Maroc".
L’homme, aujourd’hui âgé de 41 ans, avait été condamné en 2006 à sept ans de prison pour sa participation active au sein du GICM. Le groupe terroriste est soupçonné d’être impliqué dans les attentats de Casablanca en 2003 qui avaient fait 45 morts dont 33 civils.
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