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mercredi 20 mai 2015

Affaire du boxeur Zakaria Moumni: la France renvoie la balle au Maroc



media Le Franco-Marocain Zakaria Moumni accuse le patron du contre-espionnage marocain et le secrétaire particulier du roi d'actes de torture alors qu'il était emprisonné. ©dailyhastag.net
 
En février 2014, le boxeur franco-marocain Zakaria Moumni portait plainte en France contre le patron du contre-espionnage marocain Abdellatif Hammouchi et le secrétaire particulier du roi, Mounir Majidi. 
Le sportif les accuse d'actes de torture lors de sa détention en 2010 dans une prison située au sud de Rabat. Cette affaire judiciaire a terni les relations diplomatiques entre Paris et Rabat l’an dernier. On a appris lundi que fin mars, la parquet de Paris avait conclu l'enquête préliminaire et appelle désormais la justice marocaine à prendre en charge ce dossier.
« Dénonciation officielle ». Voilà l'expression judiciaire de la procédure mise en place. « Pour engager des poursuites contre Abdellatif Hammouchi, il aurait fallu que celui-ci soit présent sur le territoire français, mais il ne l’est pas, explique l'avocate de Zakaria Moumni, Clémence Bectarte. On nous dit que la justice française n’est pas compétente, que la justice marocaine est tout à fait indépendante et qu’elle peut très bien donner suite à des allégations de victimes de tortures telles que celles formulées par Zakaria Moumni. Et bien nous en attendons maintenant la preuve concrète. »
Condamné par la justice marocaine dans une affaire d'escroquerie après des aveux qu'il dit avoir signés sous la torture, puis gracié en février 2012, Zakaria Moumni avait porté plainte à Paris en février 2014.
Le boxeur qui a obtenu la nationalité française depuis qu'il est réfugié en France, estime que cette décision de la justice française vient confirmer ses accusations, mais il doute que la justice marocaine donne suite à sa plainte. « C’est un soulagement parce que les autorités marocaines ont essayé de me déstabiliser, de me décrédibiliser, et moi je suis resté constant dans ma position qui a toujours été de demander justice pour les actes de torture que j’ai subis, souligne-t-il. Et on verra maintenant la réaction des autorités marocaines, en premier lieu du roi du Maroc. »
Patron du contre-espionnage marocain, le principal accusé dans cette affaire, Abdellatif Hammouchi, doit recevoir en France la Légion d'honneur en juin et vient d'être nommé chef de la police par le roi Mohamed VI.
Chronologie et chiffres clés


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