Les trois syndicats UMT, CDT et FDT-Azouzi, reviennent à la charge. A la suite d’une réunion qu’ils ont eue fin de semaine dernière, ils annoncent un «mois de mai de protestations et d’indignation».
Rien ne va plus entre les syndicats et l’exécutif. Après avoir boycotté les manifestations du 1er mai,
L’UMT, la CDT et la FDT reviennent avec un nouveau programme. Les
trois syndicats promettent une fin de mois de mai mouvementé au
gouvernement. Les syndicats veulent, à travers cette série d’actions,
forcer l’exécutif à revenir à la table des négociations.
Dans un communiqué rendu public ce weekend, les directions des trois
centrales syndicales promettent des grèves sectorielles, valident le
principe de porter plainte contre le gouvernement marocain auprès des
instances internationales et des manifestations ouvrières régionales.
Pour le moment, les centrales syndicales n’avancent pas de dates quant aux débrayages. «Les élections pour les commissions paritaires et ceux des délégués de personnels mobilisent pas mal les syndicats» nous explique un membre de la CDT. Ce membre nous confie que «c’est
la principale raison pour laquelle les dates, concernant les grèves, et
les lieux, quant aux manifestations, n’ont pas encore été fixées». Les dates des grèves vont être fixées par les syndicats sectoriels durant cette semaine, ajoute-t-il.
Les manifestations se dérouleront les 23, 24, 30 et 31 à Rabat et
Casablanca. Les syndicats prévoient aussi de porter plainte auprès de
l’Organisation internationale du travail. Dans cette plainte, ces
syndicats déplorent «le non-respects» de la convention internationale
numéro 98 concernant la négociation collective ainsi que la convention
144 relative à la concertation tripartite. Des conventions ratifiées par
le Maroc, font remarquer les syndicats.
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