Equipe Media , 6/11/2012
Les autorités marocaines ont expulsé
aujourd'hui 13 étrangers hors du Sahara Occidental, le jour du 6
novembre où le pays colonisateur célèbre le 37ème anniversaire de "la
Marche verte". La marche de lancement de l'entrée militaire du Maroc au
Sahara Occidental.
Ce sont 4 norvégiens et 9 espagnols qui ont été obligés de partir.
Les Norvégiens, Kristine Halling, Henriksen, Pål, Gunnar Kaus, Vegard Tjørhom sont arrivés ce mardi matin à El Aaiun occupée pour rencontrer des sahraouis sur la question de la pêche et de l'accord UE- Maroc. Cet accord qui est actuellement en négociation a été dénoncé et annulé dans sa précédente version parce qu'il n'excluait pas les eaux du Sahara Occidental, et permettait aux navires européens à venir pécher aux larges des cotes du Sahara, et que cela est illégale.
Les eaux du Sahara Occidental ne peuvent être exploitées que par les pêcheurs sahraouis ou par des étrangers à condition que les Sahraouis soient consultés et d'accord. Ce qui n'est pas le cas.
Les jeunes politiciens norvégiens ont été assignés à résidence par la police marocaine dans leur hôtel, avec interdiction de faire des rencontres avec des Sahraouis, puis ils ont été conduits par des policiers marocains hors de la ville, sans alternative possible que de repartir vers Agadir.
Pour les Espagnols, 5 membres de la jeunesse communiste et 1 activiste de la gauche unie ont été arrêté à la gare des bus Supratour à El Aaiun alors qu'ils s'apprêtaient à quitter la ville occupée. Ils avaient réussi la veille à rencontrer des organisations de défenses des droits des sahraouis.
Des agents des renseignements généraux ont conduit les 6 Espagnols au check point au nord de la ville et leur ont demandé de payer un taxi pour partir à Agadir, leur interdisant de cette façon de pouvoir prendre le bus.
2 membres de réseau THAWRA et 1 de la coordination de solidarité avec le peuple sahraoui ont également été expulsés de la même manière.
Ce sont 4 norvégiens et 9 espagnols qui ont été obligés de partir.
Les Norvégiens, Kristine Halling, Henriksen, Pål, Gunnar Kaus, Vegard Tjørhom sont arrivés ce mardi matin à El Aaiun occupée pour rencontrer des sahraouis sur la question de la pêche et de l'accord UE- Maroc. Cet accord qui est actuellement en négociation a été dénoncé et annulé dans sa précédente version parce qu'il n'excluait pas les eaux du Sahara Occidental, et permettait aux navires européens à venir pécher aux larges des cotes du Sahara, et que cela est illégale.
Les eaux du Sahara Occidental ne peuvent être exploitées que par les pêcheurs sahraouis ou par des étrangers à condition que les Sahraouis soient consultés et d'accord. Ce qui n'est pas le cas.
Les jeunes politiciens norvégiens ont été assignés à résidence par la police marocaine dans leur hôtel, avec interdiction de faire des rencontres avec des Sahraouis, puis ils ont été conduits par des policiers marocains hors de la ville, sans alternative possible que de repartir vers Agadir.
Pour les Espagnols, 5 membres de la jeunesse communiste et 1 activiste de la gauche unie ont été arrêté à la gare des bus Supratour à El Aaiun alors qu'ils s'apprêtaient à quitter la ville occupée. Ils avaient réussi la veille à rencontrer des organisations de défenses des droits des sahraouis.
Des agents des renseignements généraux ont conduit les 6 Espagnols au check point au nord de la ville et leur ont demandé de payer un taxi pour partir à Agadir, leur interdisant de cette façon de pouvoir prendre le bus.
2 membres de réseau THAWRA et 1 de la coordination de solidarité avec le peuple sahraoui ont également été expulsés de la même manière.
Policiers marocains en civil, contrôle de 3 espagnols, avant expulsion
EM, Sahara Occidental occupéSahara: 19 "journalistes" dont 15 espagnols priés de quitter Laâyoune
Le ministère marocain de l'Intérieur a affirmé mercredi avoir demandé à
19 "journalistes", 15 espagnols et 4 norvégiens, de quitter Laâyoune, la
principale ville du Sahara occidental, au motif qu'ils s'étaient rendus
sur place sans avoir décliné "leurs véritables identités".
"Ces journalistes étaient entrés sur le territoire national sans avoir
dévoilé leurs véritables identités, prétendant être en séjour
touristique dans le royaume", a affirmé ce ministère dans un communiqué.
Contacté par l'AFP, une source au ministère de la Communication a
expliqué n'avoir reçu "aucune demande d'autorisation" de reportage. Elle
a souligné que les journalistes non accrédités dans le royaume devaient
"prendre les dispositions nécessaires" avant ce type de déplacement.
D'après le communiqué du ministère de l'Intérieur, qui ne précise pas si
les journalistes ont quitté le pays, ils s'étaient rendus à Laâyoune
"en vue de participer (...) à la commémoration du prétendu deuxième
anniversaire des évènements du campement de Gdim Izik".
Le 8 novembre 2010, les autorités marocaines avaient démantelé à Laâyoune un camp de quelque 10.000 contestataires sahraouis.
Cette intervention avait dégénéré en violents affrontements autour du
camp, puis en une émeute à Laâyoune, où plusieurs administrations et
commerces avaient été mis à sac et incendiés. Le bilan s'était élevé à
13 morts dont 11 parmi les forces de l'ordre, selon le ministère de
l'Intérieur.
Vingt-trois suspects sahraouis, accusés d'appartenir à des "milices
armées", avaient été arrêtés. Leur procès, prévu le mois dernier, a été
reporté sine die par le tribunal militaire de Rabat.
Le Sahara occidental est une ancienne colonie espagnole contrôlée par le
Maroc depuis plus de 30 ans. Rabat lui propose une large autonomie mais
les indépendantistes du Polisario rejettent ce plan et militent pour
"le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination" via un référendum.
L'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara occidental, Christopher Ross,
est actuellement en mission dans la région. Il s'est déjà rendu à Rabat,
à Laâyoune ainsi qu'à Alger, soutien du Polisario.
AFPQC.07/11/2012
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