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mercredi 7 novembre 2012

La marche verte, un écran de fumée pour cacher le massacre génocidaire



La marche verte sur le Sahara Occidental pour les Marocains, c'est une marche noire pour les Sahraouis.
Noire parce que quand les civils marocains faisaient 10 kilomètres en bus, les militaires en faisaient beaucoup plus pour exterminer la population de bergers sahraouis avec napalm et phosphore blanc. Noir deuil.

La colonisation maroco-mauritanienne chassait la colonisation espagnole.
Les Marocains disent qu'ils récupéraient leur terre prise par les Espagnols mais alors pourquoi tuer la population autochtone sahraouie (si c'étaient les espagnols le problème), et pourquoi partager l'invasion avec la Mauritanie qui montait du sud ?? Ça colle pas.
37 ans après, la Mauritanie a reconnu la République Sahraouie, les Marocains ont construit le mur de 2700 km pour défendre leur vol des richesses sahraouies, des milliers de Sahraouis ont disparu, dont certains corps (et âmes probablement sous la torture) jamais retrouvés par les familles,  200 000 sont réfugiés, la population marocaine en territoire occupé est massivement constituée de militaires, et de colons sponsorisés par le royaume. (terre, matériaux de constructions alimentation, paye plus haute qu'au Maroc), les Sahraouis sur leur terre à l'ouest du mur sont discriminés et marginalisés (ou frappés, violés, assassinés... s'ils insistent) quand ils revendiquent leur identité.

Sur l'argument de l'avis de la cour internationale de justice le 16  oct 1975, il faut lire tout le texte jusqu'à la conclusion que voila :
Les éléments et renseignements portés à sa connaissance n’établissent l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara Occidental d’une part, le Royaume du Maroc ou l’ensemble mauritanien d’autre part. La cour n’a donc pas constaté l’existence de liens juridiques de nature à modifier l’application de la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale de Nations Unies quant à la décolonisation du Sahara Occidental et en particulier l’application du principe d’autodétermination grâce à l’expression libre et authentique de la volonté des populations du territoire. 

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