,
ATTAC Maroc
Contre la mondialisation libérale
Membre du réseau CADTM
Campagne internationale pour la
libération des prisonniers politiques au Maroc
Introduction
Introduction
Comme les autres pays de la région du Maghreb-Machrek, le Maroc a
connu tout au long de l’année de 2011 l’émergence d’un mouvement de
revendication politique exigeant la démocratie, la dignité et la justice
sociale. Le Mouvement du 20 février (M20F), expression marocaine du
«printemps des peuples» subit depuis ses débuts une répression du régime
en place. Ses militants font l’objet de poursuites et de procès à la chaîne.
Ils paient le prix de leurs engagements politiques en faveur du changement au
Maroc. Ce document fait partie de la campagne nationale et internationale
visant la libération de ces prisonniers politiques.
Contexte politique
Officiellement, le Maroc vit sous un régime de
«monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale». Dans la
pratique le régime marocain est une monarchie autoritaire avec des traits
répressifs qui n’ont rien à envier aux régimes arabes déchus en 2011. Avec le
soutien indéfectible des pays de l’Union européenne, la France en tête et des
États-Unis, qui explique sans doute en partie le silence et la déformation médiatique sur ce qui se passe au
Maroc, le vernis «démocratique» du régime dissimule des atteintes systématiques
et répétées aux droits humains et une politique scandaleuse de soutien au
pillage des richesses par quelques-uns au mépris de la situation économique et
sociale totalement délabrée de la majorité des marocains. Cette situation
dramatique pour le peuple marocain est le prolongement des pratiques en
vigueur pendant le règne de Hassan II, avec quelques variantes.
Les jeunes du M20F tentent depuis le 20 février
2011 de rééquilibrer les rapports de force entre le régime et le peuple. Après
plus d’une année de lutte, le rêve d’un Maroc de liberté, de dignité et de
justice sociale est en train de virer au cauchemar. La répression étouffe un
possible «printemps marocain». Cette vague d’arrestations et d’interdictions
profite d’un certain essoufflement du M20F, qui reste cependant toujours
mobilisé, après plus de 18 mois de lutte continue, et que les manifestations et
les revendications de multiples secteurs sociaux continuent de s’exprimer avec
force. Cette persistance des mobilisations de rue inquiète évidemment en haut
lieu et cela explique en bonne partie cette nouvelle vague de
répression.
Répressions et torture
La campagne d’éradication de toute contestation politique au Maroc
s’est intensifiée avec l’arrivée du nouveau gouvernement dominé par les
islamistes du Parti justice et développement (PJD) en janvier 2012. Le Chef de
l’exécutif a donné son feu vert pour réprimer le mouvement des diplômés
chômeurs à Rabat. Depuis, manifester dans la capitale est quasiment un acte
interdit par les forces de répression.
Le nouveau chapitre de cette chape de plomb a touché aussi des
mobilisations strictement sociales. Ainsi dans les villes de Taza
(Nord-est), Mahamid el Ghizlane (Sud-est), Ouarzazate (Sud-est)
et la région du Rif où la population protestait contre les coupures de
l’eau ou hausse des factures de l’eau et de l’électricité, la réponse du
pouvoir a été la répression. Dans les villes de Salé, Agadir
et Béni Mellal, les habitants ont fait les frais d’une campagne
d’éradication de l’habitat dit « anarchique. » À Chlihat proche
de Lksar el Kébir (Nord), des paysans se sont révoltés contre les pratiques
d’une multinationale espagnole. Ces paysans sans terre ont été sauvagement
réprimés.
Le dernier épisode de ce triste feuilleton a eu lieu le 22 juillet
dernier. Comme
à l’accoutumée, le M20F organisait des manifestations dans un certain nombre de
villes marocaines. A Casablanca (Centre) et El Jadida (Centre),
le pouvoir répressif a frappé sans distinction ce soir-là. Plus de 30
arrestations et une vingtaine de blessés est le bilan dans les deux villes.
Suite à leurs interpellations les militants casablancais ont subit la torture
(bandage des yeux, insultes obscènes, coups de matraques dans l’appareil
génital, piétinement du corps, pression psychologique, etc…). Deux jours après,
lors d’un sit-in devant le tribunal où allaient être jugés les détenus du 22
juillet, la police réprime de nouveau les manifestants venus soutenir leurs
camarades, les intimidations se sont poursuivies tout au long de la
semaine.
Ces témoignages de militant-e-s ont été confirmés par le
rapporteur spécial de l'ONU sur la torture, Juan Mendez. Lors de son
passage au Maroc en septembre 2012 pour préparer un rapport au Conseil des
droits de l'Homme, sur la torture dans le pays, il a conclu que «les
actes de torture sont courants et n'avaient pas disparu au Maroc, même si la
situation s'était généralement améliorée». Le rapporteur onusien fait état d’un
certain nombre de cas de tortures. Il a constaté des violences infligées via
des «coups de poing et de bâtons, l'utilisation de décharges électriques et des
brûlures de cigarettes».
Arrestations
L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) a suivi le
dossier de 48 prisonniers politiques au Maroc. Ces militants détenus d’opinion
se répartissent entre des militants du M20F, des défenseurs de droits humains,
des détenus des mouvements sociaux (Taza, Rif, Ouarzazate, Imider, Beni Mellal,
Chlihat, Mhamid Ghizlane…), des diplômés chômeurs spécialement les membres
de l’Association nationale des diplômés chômeurs au Maroc (ANDCM), des détenus
d’opinion sahraouis, des syndicalistes, des étudiants membres de l’Union
nationale étudiants du Maroc et des détenus islamistes. Pour la seule ville de
Casablanca, 11 militants membres du M20F dont deux femmes, sont en
détention ou en liberté provisoire, en attente de jugement. Une liste non
exhaustive des militants arrêtés ou poursuivis est en annexe.
Appel à la solidarité internationale
Au vu de la situation répressive au Maroc et des risques qui pèsent
sur les militants des droits humains, des syndicalistes, des diplômés chômeurs,
des défenseurs des droits socio-économiques et des membres du 20 février, nous
lançons un appel à la solidarité internationale pour :
- Dénoncer
ces procès fabriqués de toute pièce dans le but de criminaliser les luttes,
semer la terreur et étouffer toute voix contestataire
- Exiger
la libération immédiate et sans condition de tous les détenus.
- Exiger
l’ouverture d’enquêtes indépendantes sur les responsables des tortures et
des assassinats politiques (Kamal Ammari, Mohamed Boudroua et Kamal Hassani)
commis à l’encontre des militants du M20F et des manifestants
- Exiger
le jugement des tortionnaires responsables de ces actes
Actions prévues pour la campagne internationale pour la libération
des prisonniers politiques au Maroc et l’arrêt des poursuites judiciaires :
Envoi
de lettres (voir ci-dessous *) au Chef de gouvernement, au Ministre de la Justice et au
président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH)
Photo-pétition : l’idée est de se prendre en photo avec une pancarte portant
le nom d’un des détenus et nous la transférer pour qu’elle circule sur les
réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc…)
-----------------------------------------------------------------------
*Modèle de lettre du ….
au Chef du gouvernement marocain
A …., le XX/XX/2012
M. Abdelilah Benkirane
Chef du gouvernement
Palais royal
Rabat, Maroc
Objet :
les prisonniers politiques au Maroc
Monsieur le
Chef du gouvernement,
Depuis une année, la campagne de harcèlement que
subissent les militants marocains et tout particulièrement ceux du Mouvement du
20 février a pris des proportions inquiétantes. Les arrestations arbitraires
qui visent ces militants se multiplient au Maroc. A Casa, Le 22 juillet 2012 à
Casa lors d’une marche pacifiste réprimée violement par les forces de l’ordre
marocaine, six d’entre eux ont été insultés, torturés et ils sont aujourd’hui
détenus injustement dans la prison locale de Casablanca et leur procès a été
reporté à trois reprises. Leurs demandes de liberté provisoire ont été rejetées
par le juge sans fondement. La même situation prévaut à Tanger et au Rif. Les
mouvements sociaux ne sont pas en reste. Onze habitants des régions d’Imider et
de Chlihat sont actuellement en prison pour avoir réclamer une amélioration de
leurs conditions de vie et une meilleure répartition des richesses.
Face à cette situation regrettable, nous sollicitons
votre intervention urgente pour tenter de remédier à l’erreur qui a été commise
en interpellant des jeunes manifestants pacifistes.
C’est
pourquoi et conformément aux obligations et aux engagements internationaux du
Maroc en matière d’état de droit et de respect des droits de l’Homme, XXXXX
attend de vous, M. le Chef du gouvernement, des mesures urgentes pour :
- Mettre un terme à l’action en justice engagée contre les militants du Mouvement du 20 février et l’ensemble des activistes au Maroc (Taza, Mahamid el Ghizlane, Imider, Ouarzazate, le Rif, Tanger, Chlihat…),
- Libérer tous les détenus politiques au Maroc
- Respecter la liberté d’expression et d’opinion
Veuillez
agréer M. le chef du gouvernement XXX salutations distinguées
Pour la même information en arabe, espagnol, anglais ,pour les modèles de lettre au ministère de la justice, au CNDH, voir http://www.maroc.attac.org
Annexe
Liste non exhaustive des prisonniers politiques au Maroc établie par Attac Maroc
Casablanca : La page de
solidarité avec eux sur Facebook : freemilitantscasa
1. Mouad Belghouat, Lhqed (l’indigné). Icône artistique du M20F, ce rappeur de 24 ans paie chèrement son engagement politique. Depuis une année, le pouvoir s’acharne contre ce jeune artiste. Emprisonné une première fois durant quatre mois suite à un simulacre de procès pour «coups et blessures», il sera de nouveau arrêté le 29 mars mais cette fois pour «atteinte à un corps constitué» et plus précisément la police. Un montage d’une vidéo anonyme sur une de ces chansons postées sur Youtube lui vaudra ce nouveau procès. Lhqed a été condamné le 11 mai 2012 à un an de prison ferme et à une amende de 1 000 dirhams (90 euros). Le 27 juillet 2012, le tribunal d’Appel de Casa confirme le verdict de la Première instance. Site web : www.l7a9ed.com
1. Mouad Belghouat, Lhqed (l’indigné). Icône artistique du M20F, ce rappeur de 24 ans paie chèrement son engagement politique. Depuis une année, le pouvoir s’acharne contre ce jeune artiste. Emprisonné une première fois durant quatre mois suite à un simulacre de procès pour «coups et blessures», il sera de nouveau arrêté le 29 mars mais cette fois pour «atteinte à un corps constitué» et plus précisément la police. Un montage d’une vidéo anonyme sur une de ces chansons postées sur Youtube lui vaudra ce nouveau procès. Lhqed a été condamné le 11 mai 2012 à un an de prison ferme et à une amende de 1 000 dirhams (90 euros). Le 27 juillet 2012, le tribunal d’Appel de Casa confirme le verdict de la Première instance. Site web : www.l7a9ed.com
2. Younes Belkhadim, Chaiîr (le
poète). Il a été arrêté le 30 mars 2012 alors qu’il
participait à un sit-in de soutien à Lhaqed. Le 18 mai dernier, Younes est
condamné à 2 ans de prison ferme et 5000 DH (400 euros) d’amende pour
«destruction de biens publics et insulte à des agents de l’autorité». En appel,
sa peine est réduite à 8 mois de prison ferme et l’amende est doublée à
10 000 DH. Ce jeune poète a écrit plusieurs textes qui font parti des
slogans du M20F.
Page de solidarité sur
Facebook : http://www.facebook.com/pages/%D9%85%D9%86-%D8%A7%D8%AC%D9%84-%D8%A7%D8%B7%D9%84%D8%A7%D9%82-%D8%B3%D8%B1%D8%A7%D8%AD-%D9%8A%D9%88%D9%86%D8%B3-%D8%A8%D9%84%D8%AE%D8%AF%D9%8A%D9%85/200650560050989
3. Hassan Hainoussi. Condamné à huit mois de prison ferme.
4. Houcine Idrissi, Oussama Housni,
Hamza Aitaoui : 3 mois de prison avec sursis et
1200 DH d’amende chacun. Ils ont été arrêtés lors d’un sit-in de solidarité
avec les détenus politiques.
5. Abderrahman Al Assal, Samir Bradly, Tarek Rochdi: 10 mois de prison ferme
6. Youssef Oubla, Nour Essalam Kartachi : 8 mois de prison ferme
7. Leila Nassimi : 6 mois de
prison avec sursis.
Liste des militant-e-s du M20F poursuivis en liberté provisoire
Maria Karim
Mamoun Karbi
Kenitra : Ces prisonniers sont tous des étudiants, membre de l’Union
nationale des étudiants du Maroc. Ils ont été arrêtés suite à leur combat pour
l’amélioration la qualité de
l’enseignement à l’Université et la levée de la militarisation de la cité
universitaire. Ces détenus – à l’exception deux militantes- sont en détention
provisoire depuis mars 2012 !
1.
Ismail al Ahmar
2.
Achraf Siranou
3.
Moughith Khaliki
4.
Brahim al Kalîi
5.
Mourad Hayout
6.
Oussama Bekkali
7.
Hatem Ourghi
8.
Mourad Hoauri
9.
AminaYakoubi (en liberté provisoire)
10.
Abdelkhlak Sehba
11.
Abderrazak Ajkou
12.
Khouloud (en liberté provisoire)
13.
Abdelrahim
Rif (les villes d’Imzouren et Bni
Bouayach)
Les 20 prisonniers politiques de cette région historiquement
rebelle purgent des peines entre 5 mois et 5 ans de prison ferme. Tous ces
détenus sont membres du Mouvement du 20 février
1. Adil Taibi
2. Abdellah Affelah
3. Abdelmajid Bouscout
4. Abdeljalil Bouscout
5. Ahmed Moussaoui
6. Abdeladim Ben Bouchaib : 12 ans de prison ferme
7. Mohamed Jelloul
8. Ahmed Badri
9. Belhaj Hassan Ben Mohamed
10. Said Agrouj Ben Mohamed
11. Nasser Hasnaoui
12. Najim Karchouhi
13. Najim Souhou
14. Ahmed Baâli
15. Mohamed Ahbad
16. Mohamed Bouziane
17. Halim Bakkali : membre du M20F. 4 ans de prison ferme
18. Chakir Yayhaoui : membre du M20F et de l’AMDH. 3 mois de
prison ferme
19. Halim Taliî
20. Mustapha Bouhani : membre du M20F et du Forum des droits de
l’homme du Nord. 2 ans de prison ferme et 100 000 Dh d’amende,
Tanger
Mohammed Sokrat. Blogueur : 2 ans de prison ferme (condamné
pour possession et trafic de drogue)
Said Ziani. Membre du M20F : 3 mois de prison ferme (condamné pour vente de cigarettes au détail)
Imider (région minière, exploitée par
le groupe royal MANAGEM, où les habitants réclament une meilleure répartition
des richesses de leur région)
Mustapha Ouchtoubane : 4 ans de
prison ferme. Arrêté le 5 octobre 2011. Son crime : être un défenseur des
droits humains et acteur politique important dans la lutte de son village,
IMIDER, contre une compagnie minière qui épuise l’eau de la région, pollue les
terres agricoles, exploite les habitants et utilise son pouvoir pour corrompre
les autorités locales. Le 13/2/2012 confirmation en appel de la peine de 4 ans
de prison (source : le blog Solidarité Maroc).
Le procès des «Cinq». Arrêtés le 12
juillet 2012 par la gendarmerie royale, cinq habitants de ce village ont été
condamnés le 9 aout 2012 à 2 ans de prison ferme chacun suite à un procès
fabriqué de toute pièce. L’objectif du pouvoir est de briser l’élan de cette
lutte symbolique.
Chlihat : (région agricole où
les paysans sont en conflits avec une multinationale espagnole)
1. Mohamed Zbati : agriculteur, 2 ans de prison ferme
2. Abderrahim Achtir : agriculteur, 2 ans de prison ferme
3.
Abdessalam Hambouch : 6 mois de prison ferme
4.
Nourreddine
el Kaou Ben Jelloun : 6 mois de prison ferme
5.
Tarek
Daoui : 6 mois de prison ferme.
Ifni : Les habitants soutenus par les membres du 20
février et de l’ANDCM revendiquaient des emplois décents et un accès aux
ressources halieutiques de la région.
Début octobre 2012, éclatent des émeutes,
de nouveau répression, arrestations, procès :
Huit détenus militants du
M20F , l'AMDH et de l'ANDCM sont actuellement à la prison de Tiznit :
1. Abdellah El Hihi, 10
mois de prison ferme et 500 DH d’amende
2. Zine El Abidine Erradi,
10 mois de prison ferme et 500 DH d’amende
3. Youssef Rguini, 10 mois
de prison ferme et 500 DH d’amende
4. Mohamed Hamouda, 10 mois
de prison ferme et 500 DH d’amende
5. Hassan Boughaba, 8 mois
de prison ferme et 500 DH d’amende
6. Abdelmoula Hallab, 8
mois de prison ferme et 500 DH d’amende
Deux en détention
provisoire :
1. Hassan Boulahdir
2. Akaida
Aprés les
événements du début d'octobre 2012, la police a établi une nouvelle liste de 17
à 20 personnes recherchées comprenant des militants d'Attac (Agherbi Hassan,
Rifi Med,...) et des militants du M20, ANDCM (diplômés chômeurs), AMDH...
Bara
Brahim et Agherbi Hassan et Amazouz passeront en procès le 8 novembre sur un
ancien dossier qui remonte à 2007.
Les
familles des détenus et tous les militants à Ifni préparent une
mobilisation à l'échelle nationale début décembre pour dénoncer les
intimidations et l’offensive répressive.
Agadir : Des membres du Comité local pour la défense du droit au logement,
tous poursuivis en liberté provisoire
1.
Youssef
Houdi
2.
Hassan Nafaâ
3.
Latifa Saber
4.
Hassan Akram
Ouarzazate : Des mineurs de la mine de Bouazzar, exploitation
du groupe royal MANAGEM, en lutte pour l’amélioration de leurs conditions de
travail et pour le droit à la l’organisation syndicale
1.
Hicham
Amermach
2.
Abdeaziz Al
azhari
3.
Mohamed
Chakir
4.
Mohamed
Moujane
5.
Abderahmane
Achlhi
6.
Said Ait
Saleh
7.
Abdelaziz
Amkraz
8.
Mbarek
Amazigh
9.
Abderrahman
Maâsoudi
10 Youssef Widar
11 Said Ait Caid
12 Lahcen Akhraz
13 Hassan Naciri
14 Mohamed
Sakhi
15 Ibrahim
Madi
Les femmes contre les micro-crédits dans la
région de Ouarzazate : Amina Morad et Smaini Ben Nasser passent en
jugement pour avoir dénoncer, lutter et coordonner le mouvement pour la défense des victimes des
micro-crédits dans Ouarzazate et la région
Leur procès 7 fois reporté est fixé pour le 6
décembre 2012 à Ouarzazate
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