Il s’est tenue à Casablanca une conférence sous le thème : ‘La peine de mort, une sanction inhumaine‘ durant laquelle les organisateurs que sont le Réseau marocain Euromed des ONG et la Coalition marocaine pour l’abolition de la peine de mort, accompagnés de nombre de militants des droits de l’Homme, ont réitéré leur appel à la radiation du code pénale marocain de la peine de mort.
Ils ont invité le gouvernement à normaliser la situation en respectant les engagements du Maroc surtout que celui ci a ratifié le Pacte international sur les droits civils et politiques, la Convention sur les Droits de l’Enfant, la Convention contre la Torture et les traitements et punitions cruels qui stipulent l’abolition de la peine capitale .
Les conférenciers ont à l’unisson considéré que le Maroc, ne vivant point en dehors des effets du printemps arabe, se doit de donner l’exemple en répercutant ses engagements internationaux sur ses législations internes.
A rappeler que le droit marocain puisant ses racines dans la loi islamique prévoit par l’article 16 de son code pénal, la peine de mort par fusillade pour l’homicide aggravé, la torture, le vol à main armée, l’incendie criminel, la trahison, la désertion, et enfin l’attentat à la vie du Roi.
La dernière exécution d’un condamné au Maroc remonte à 1993, il s’agissait de Hadj Tabet, officier des renseignements généraux impliqué dans le viol de plusieurs femmes.
charia La question, portée uniquement par une certaine frange gauchisante de la société civile, risque de butter sur un non islamiste, tenant à ce que les dispositions de la charia fondant la loi marocaine soit ébranlée.
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