Communiqué de l'USF-UMT

Par Le Secrétariat Exécutif de l’Union Syndicale des Fonctionnaires, 6/4/2012

- Non au complot scissionniste visant à affaiblir l’Union Syndicale des Fonctionnaires

- Oui au renforcement de son combat unitaire pour la satisfaction des revendications de l’ensemble des fonctionnaires

Le Secrétariat Exécutif de l’Union Syndicale des Fonctionnaires-UMT, après avoir pris connaissance d’un communiqué irresponsable intitulé « constitution d’une Commission de Coordination Nationale des Secteurs de la Fonction Publique et des Administrations Publiques dépendant de L’union Marocaine du Travail », et suite à la lettre adressée le 04 avril 2012 au Secrétariat National de l’UMT – ayant pour objet « pour l’arrêt de l’agression contre l’Union Syndicale des Fonctionnaires » - et qui est restée sans réponse, déclare ce qui suit :

1. Le Secrétariat Exécutif considère que la constitution de la « Commission de Coordination Nationale des Secteurs de la Fonction Publique» par des personnes dont la plupart ne représentent qu’elles mêmes et sans crédibilité militante, est une initiative illégale et illégitime visant à diviser l’USF-UMT et à l’affaiblir pour l’amener à abandonner son rôle historique consistant à unifier les fonctionnaires sur des bases démocratiques et militantes en vue de défendre leurs intérêts communs. En conséquence, le Secrétariat Exécutif dénonce l’appui apporté par des dirigeants influents de l’UMT à cette initiative régressive.

2. Le Secrétariat Exécutif appelle l’ensemble des organisations membres ou attachées à l’USF – Fédérations Nationales, Syndicats Nationaux, Organisations Parallèles, Organisations Catégorielles, Sections Locales – à refuser l’initiative scissionniste de création de la « Commission de Coordination Nationale des Secteurs de la Fonction Publique » et à se cramponner à l’Union Syndicale des Fonctionnaire et à ses instances – Commission Administrative, Bureau National et Secrétariat Exécutif – émanent démocratiquement du deuxième Congrès National tenu en mai 2007.

A cette occasion, le Secrétariat Exécutif tient à affirmer que nos camarades Abdelhamid AMINE (secrétaire général de l’USF), Khadija RHAMIRI et Abderrazzak DRISSI sont toujours membres du Bureau National de l’USF et demande à la direction de la centrale d’abroger la décision illégale du « comité disciplinaire » consistant à les priver de leurs responsabilités au sein de la centrale et à les en exclure.

3. Le Secrétariat Exécutif réaffirme l’engagement de l’USF :

- A préserver le combat unitaire pour défendre les acquis des fonctionnaires et leurs revendications légitimes en commençant par s’attaquer à tout dialogue social frelaté – visant à la paix sociale au dépens des travailleurs – à tout projet de loi entravant le droit de grève et à toute régression juridique concernant le droit syndical.

A cette occasion le Secrétariat Exécutif réaffirme l’appui de l’USF aux luttes des fonctionnaires des diverses catégories communes – techniciens, adjoints administratifs et techniques, rédacteurs, administrateurs, … -, des différents secteurs et en premier lieu les collectivités locales, la santé et l’enseignement.

- A poursuivre son soutien et sa participation au Mouvement du 20 Février et à son combat continu pour s’attaquer au despotisme et à la prévarication et pour édifier le Maroc de la dignité, de la liberté, de l’égalité, de la justice sociale, de la démocratie et des droits humains.

- A participer avec force et enthousiasme aux marches du 1er mai organisées par notre centrale pour faire entendre la voix des fonctionnaires, des employés, des ouvriers, de l’ensemble des travailleurs, hommes et femmes et des catégories marginalisées et opprimées.

4. Enfin le Secrétariat Exécutif tout en appelant l’ensemble des fonctionnaires à rester organisés et unis au sein de l’USF – en tant qu’organisation unitaire, démocratique, indépendante, progressiste et militante -, demande aux autorités gouvernementales de respecter le droit et les normes démocratiques et d’observer la neutralité dans le conflit syndical intra-UMT qui finira tôt ou tard à trouver une solution grâce au combat démocratique interne.